Bulletin de la MMF n. 06 - Août
06-09-2010
De retour de Colombie et en préparation pour la République Démocratique du Congo, les similitudes entre les causes et les conséquences des conflits dans les Amériques et l'Afrique deviennent plus évidentes. Il existe dans les deux pays des mines de coltan et d'or, ainsi que des forêts et des sources d'eau dans des zones où des communautés autochtones et paysannes vivent depuis des millénaires. Leur déplacement commence avec l'arrivée des groupes armés, puis continue avec les exploitations minières transnationales et les mégaprojets.
La violence contre les femmes est utilisée de manière systématique comme message "du patron". De plus, les femmes sont culpabilisées pour les violences qu’elles subissent. Au Sud Kivu, les femmes font appel aux services de santé en moyenne seulement trois ans après les faits de violence, et seulement en raison des conséquences physiques. En Colombie, les services d’assistance publique ne reconnaissent pas le viol des enfants et des adolescents si elles ne sont pas déflorées.
La similitude des expériences a mobilisé nos sœurs coréennes, dans un pays où les femmes qui vivaient dans des camps de prostitution pendant la guerre de Corée dénonçaient: «Mon corps ne m’appartenait pas, il appartenait au gouvernement et à l'armée américaine".
Avec notre résistance, nous récupérons nos corps et nos vies.
Lisez dans ce numéro:
Pourquoi la RD Congo? Vers la clôture de la 3ème Action Internationale!
Action dans les Ameriques: Femmes en lutte contre le machisme, le capitalisme et le terrorisme néolibéral
Débat et l’agenda commune de lutte
Le 23 août dans le monde entier
17 octobre : journée de mobilisation global
Cliquez ici pour télécharger la version complète en anglais, espagnol, français.
La violence contre les femmes est utilisée de manière systématique comme message "du patron". De plus, les femmes sont culpabilisées pour les violences qu’elles subissent. Au Sud Kivu, les femmes font appel aux services de santé en moyenne seulement trois ans après les faits de violence, et seulement en raison des conséquences physiques. En Colombie, les services d’assistance publique ne reconnaissent pas le viol des enfants et des adolescents si elles ne sont pas déflorées.
La similitude des expériences a mobilisé nos sœurs coréennes, dans un pays où les femmes qui vivaient dans des camps de prostitution pendant la guerre de Corée dénonçaient: «Mon corps ne m’appartenait pas, il appartenait au gouvernement et à l'armée américaine".
Avec notre résistance, nous récupérons nos corps et nos vies.
Lisez dans ce numéro:
Pourquoi la RD Congo? Vers la clôture de la 3ème Action Internationale!
Action dans les Ameriques: Femmes en lutte contre le machisme, le capitalisme et le terrorisme néolibéral
Débat et l’agenda commune de lutte
Le 23 août dans le monde entier
17 octobre : journée de mobilisation global
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