La violence domestique envers les femmes et les nouvelles inégalités dans la Roumanie en transition (I)[
La violence domestique envers les femmes et les nouvelles inégalités dans la Roumanie en transition (I)[1]
Je
veux dire que c’est la loi qui peut beaucoup aider. Mais si la violence
n’est pas considérée une conséquence des inégalités et des dépendances
créés par la politique et la culture, nous allons découvrir son remède
ponctuel et individuel. Nous allons isoler l’agresseur, construire des
asiles pour les victimes et leur offrir assistance. Il faut avoir des
stratégies cohérentes pour approcher le problème : comment on peut
avoir moins de victimes, à part la crainte de loi.
La violence envers les femmes, vue comme violence de genre
(les femmes subissent à la violence parce qu’elles sont femmes) exprime
une structure patriarcale. La violence domestique est une forme de
contrôle social fondé sur des préjugés qui, à
leur tour, se trouvent en relation directe avec la manière dont les
femmes se comportent avec leur parents de sexe masculin.
Les
institutions importantes de la sociétés (gouvernement, partis
politiques, le Département de la Justice, la Police, l’Eglise, les
systèmes de santé et de l’éducation) font des discriminations,
encouragent et maintiennent la violence domestique par une approche
triviale, par la diminution de l’importance ou par l’ignorance des
actes de violence que les femmes subissent parce qu’elles sont femmes.
Souvent, la société réprouve la victime ; celle-ci est punie parce
qu’elle a transgressé différentes normes ou traditions.
Ainsi,
le droit à une vie prive a été compris – pour une longue période –
comme la liberté des hommes à discipliner leur femmes et la liberté des
parents à discipliner leurs enfants. En Roumanie, en 2001, 95% des
victimes de la violence domestique étaient femmes (2516) (Vaduva, 2002).
Le patriarcat c’est bien le facteur le plus important qui limite la liberté de la femme : les femmes ont honte, éprouvent
le sentiment d’infériorité aussi longtemps que le pouvoir social,
économique, juridique et culturel appartient aux hommes. Maintenant, la
Roumanie est un pays où le patriarcat traditionnel s’est enrichi avec
des formes nouvelles, modernes, de transition. Arrêter la violence
c’est arrêter son soutien politique et idéologique. En conséquence, je
vais analyser les causes de la violence envers les femmes en Roumanie
et surtout les causes qui sont en relation avec les nouvelles
inégalités de la transition.
Last modified 2005-09-22 10:38 AM