La législation roumaine concernant la protection des victims du trafic, vue de l’interieur du systeme judiciaire (II)
par Carmen ASIMINEI
La Loi 678/2001 prévoit que seulement les séances des instances où les victimes du trafic sont mineures ont lieu à huis clos. Ainsi, même si les victimes majeures peuvent demander à l’instance que la séance soit secrète, la plupart d’elles ne le savent pas et, au cours du procès, sont intimidées par la présence des personnes qui font partie de l’entourage des trafiquants. Nicoleta Stefaroi propose d’introduire au caractère obligatoire le secret de la séance, pour éviter la situation décrite.
Les autres types de services prévus par la loi – le conseil psychologique, la réinsertion sociale, la protection physique de la victime – sont accordés sur demande, mais il n’existe pas une méthodologie spécifique, ni des officiers de police instruits en ce sens.
La juge propose la corrélation des activités developpées par les institutions qui travaillent pour la prévention, l’investigation et le combat du trafic et la coopération entre les autorités publiques, les ONG, les groupes interministèriels et les médias.
Last modified 2005-08-18 11:38 AM