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Dans 37 pays les femmes ont participé à l’Action Féministe à travers le Monde!

20-12-2012
Marches, performances, sit-ins et d’autres types de manifestations dans les rues, en plus des initiatives auprès des médias de communication, réunions, ateliers et séminaires ont caractérisé les 24 heures d’Action féministe à travers le Monde, entre midi et 13 heures (heure locale dans chaque pays) le dernier 10 décembre 2012. En tout, il y a eu des actions dans 70 villes de 37 pays: Afrique du Sud, Allemagne, Angleterre, Bangladesh, Belgique, Bolivie, Brésil, Canadá, Catalogne, Chili, Colombie, Cuba, Equateur, Etats Unis, Euskal Herria (Pays Basque), Philippines, France, Galice, Guatemala, Haïtí, Honduras, Japon, Kenya, Méxique, Mozambique, Népal, Nouvelle Calédonie, Panamá, Paraguay, Perou, Portugal, Québec, Roumanie, Sahara Occidental,  Suisse, Tunisie et  Turquie.

La dénonciation de la violence comme structurelle au système capitaliste et patriarcal, comme instrument de contrôle des territoires des femmes - leurs corps et leurs travaux, leurs terres et leurs ressources- et l’exigence pour la fin de l’impunité contre les responsables de la violence ont été  les axes principaux des actions réalisées en: la Nouvelle Calédonie, le Népal, les Philippines, le Mozambique, le Kenya, l’Allemagne, le Chili, la Bolivie, Haïti, le Honduras, l’Équateur et l’Anglaterre.

La violence sexiste a été le thème au Canada, où la coalition Rebelles a rappelé et analysé sous une perspective féministe le massacre mené par un étudiant de l’École Polytechnique de Montréal, qui, le 6 décembre de 1989 a assassiné 14 collègues, toutes des femmes.

Avec les organisations de droits humains, la MMF en Haïti a organisé un sit-in (photo) en face du ministère de la justice pour exiger l’arrêt d’un haut fonctionnaire responsable de l’agression à une femme.

Avec des danses, chansons et mises en scène les militantes des villes de Manille et des Îles Bohol aux Philippines ont défendu l’approbation de la loi pour les droits reproductifs  des femmes, la justice climatique et l’égalité des salaires à travail égal, en tant que propositions vers  la fin de l’oppression des femmes.
      
L’action au  Mozambique  s’est déroulée auteur de la construction d’un mural “Victimes de la violence” avec des affiches, panneaux, articles et d’autres matériels publiés dans les journaux sur les agressions contre les femmes. Les participantes de l’action et le public en général ont pu lire sur les cas, écrire des messages de rejet à la violence et de solidarité avec les femmes.


Sous la forme de criminalisation de la protestation sociale et de répression vers les activistes et défenseuses des droits des femmes, la violence pratiquée depuis l’État, ses forces de sécurité au service des intérêts privés ou de groupes religieux fondamentalistes a été l’élément central des actions réalisées en Belgique, Turquie, Tunisie, et au  Guatemala, Mexique, Panamá et Paraguay. En Turquie, les manifestations ont eu lieu dans les villes d’ Ankara, Antalya, Bursa et Istanbul, et ont demandé la libération des femmes  prisonnières, la plupart des militantes syndicalistes, qui ont reçu le soutien et témoignages de solidarité internationale envoyés par les activistes en Belgique. La lutte pour la paix et contre la militarisation a été présente dans plusieurs actions, même aux États-Unis, pays qui dépense le plus dans l’industrie des armes et de la guerre.

La dénonciation du modèle de développement capitaliste qui pour s’en sortir de sa crise passe par-dessus les droits humains universels en imposant des mesures « austéritaires » (d’austérité et autoritaires) a été le principal axe des actions menées dans la plupart des pays européens, avec un accent particulier sur le droit public à la santé et à l’avortement sûr. Dans les rues de certaines rues de France, Catalogne, Suisse, Euskal Herria (Pays Basques) Galice et Portugal, les femmes ont dénoncé les compressions budgétaires publiques qui affectent principalement les femmes, et encore plus les immigrantes et les pauvres. Celles-ci se voient affectées trois fois plus : soit par l’incapacité à accéder aux soins de santé, soit comme travailleuses exploitées de ce secteur, ou comme gardiennes de malades et d’enfants, qui à leur tour se voient plus éloignés de l’accès aux services de base de santé et d’éducation. La privatisation des services de santé publique a été  aussi le thème de l’action en Colombie.

L’attaque au droit à l’avortement en Europe avec la fermeture  en raison des compressions dans plusieurs centres  d’interruption volontaire de la grossesse, dans des pays où ce droit était déjà garanti est caractéristique d’une idéologie conservatrice qui avance ces derniers temps de crise du capitalisme et qui se propose d’écarter les femmes des espaces publiques et de les ramener à la maison. La non criminalisation de l’avortement a aussi été le thème de l’action au Japon.

De manière créative, l’heure de l’Aérobic Body Combat dans les rues de Bilbao, Donostia, Vitoria-Gasteiz et pamplona-Iruña (au Euskal Herria, Pays Basque), les militantes  de la MMF ont déclaré. : «  nous continuerons à marcher, à résister et à devenir plus fortes   pour affronter le capitalisme et le patriarcat »


La dénonce de l’occupation et de l’appropriation des territoires et des ressources naturels des femmes comme autre phase du même modèle capitaliste et patriarcal a été le fil conducteur des actions réalisées au Brésil, le Pérou et le Québec. Le rôle des multinationales minières qui s’approprient des ressources naturels – eaux, terres, minéraux - en violation des droits humains et environnementaux et leur criminalisation des mouvements sociaux qui dénoncent ses actions ont été le thème des vigiles faites dans plusieurs villes du Pérou, mais aussi des actions menées au Québec, pays d’origine de certaines de ces compagnies.

Au Brésil, les actions se sont centrées sur la solidarité avec les mouvements sociaux  de la dite Chapada do Apodi, région du Nord-est où un projet d’irrigation bénéficiant cinq entreprises menace de détruire plus de 50 ans d'un modèle d'agriculture développé en harmonie avec le climat « demi-aride ». La dénonciation de l’agro affaire, qui détruit l’économie familiale, concentre  les revenus et la propriété dans quelques–uns,  impose l’utilisation d’agro toxiques qui affectent la santé de millions de personnes et poussent des centaines à la misère. Ces dénonciations se sont multipliées le long du Nord du pays, à Araras, Belo Horizonte, Brasília, Quixadá, Feira de Santana, Porto Alegre, Recife, Rio de Janeiro, Santa Cruz do Sul, São Paulo, Araguaina, Curitiba et San Joao del Rey, en plus de la propre région de Apodi. Les manifestantes de plusieurs de ces actions se sont solidarisées avec les femmes d’autres endroits de la planète qui jour à jour résistent à l’occupation de leurs territoires comme les femmes saharaouis et les palestiniennes.

Le 10 décembre, qui est aussi la  journée internationale des droits humains, nous avons rappelé nos droits à être écoutées, à l’égalité, à participer dans l’espace public, droits  exprimés  dans de nombreuses actions dans  divers pays, comme le Bangladesh. Pouvoir s’organiser, à  la reconnaissance d’un travail et l’accès aux droits du travail a été la demande  de beaucoup de travailleuses domestiques dans le monde entier, comme celles de l’Afrique du Sud qui se sont réunies cette date pour exprimer et réaffirmer une fois de plus leurs luttes et réclamations.
Le droit des peuples à leur auto détermination a marqué l’action à Cuba, qui souffre sans arrêt  des tentatives d’attaque à sa souveraineté, ainsi que pour les femmes du Sahara Occidental qui vivent dans le camp de  réfugiés à Tindouf, Algerie. Dans son action, les femmes se sont opposées à  l’occupation marocaine, les détentions arbitraires, la torture, le mauvais traitement, les violations dans la zone occupée et le mur de la honte qui sépare des centaines de familles, et à toutes les formes d’agression qu’elles souffrent.

Notre action nous a permis d’avancer aussi dans la lutte contre le contrôle corporatif des médias.
Nous avons pu développer notre propre site pour l’action - le site web http://www.24heures2012.info et nous sommes toutes devenues des communicatrices,  avons envoyé instantanément des photos de ce qui se déroule dans chaque pays, des textes, des vidéos, rapports, avant, pendant et après l’action. Le site est dès lors devenu un espace dynamique d’information et de mémoire de nos faits.

Avec les 24 heures d’Action Féministe à travers le Monde, nous, la MMF avons montré une fois encore que - dans la rue, sur la toile -  nous sommes attentives à ce qui arrive dans le monde et sommes prêtes à résister et promouvoir nos alternatives!

Faites clic afin de lire la Déclaration Internationale de la MMF pour la journée.

Last modified 2012-12-20 08:30 PM
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