Le trafic et le travail d’enfants roumains
La Roumanie est un pays d’origine et de transit pour les femmes et les enfants trafiqués. Parmi beaucoup de gens qui essaient d’échapper de pauvreté, il y a des jeunes roumains sans expérience qui tombent victimes des trafiquants, qui les forcent à pratiquer la prostitution, la pornographie ou la mendicité.
Même si le nombre d’enfants et de femmes victimes est très grand, la dimension du phénomène reste encore inconnue. Chaque année, des centaines de femmes et d’enfants trafiqués reviennent en Roumanie et il y a encore plus qui sont enregistrés a l’intérieur. Par exemple, conformément à la Direction Générale pour le Combat contre le Crime Organisée, plus de 205 enfants ont été rapatriés en 2002 et 59 ont été identifiés comme victimes du trafic, après des interviews (17 pour vol, 31 pour la mendicité et 6 pour la prostitution), plus de 1034 ont été rapatriés en 2003, dont 251 identifiés comme victimes (54 pour vol, 116 pour la mendicité et 81 pour la prostitution); dans les premiers mois de 2004, 48 ont été identifiés comme victimes du trafic (6 pour vol, 28 pour la mendicité et 14 pour la prostitution). En plus, 20-25% des femmes et filles trafiquées et assistées par l’Organisation Internationale pour la Migration ont moins de 18 ans. Ainsi, du total de 747 femmes et filles trafiquées et assistées par l’OIM entre 2000 et 2003, 22% ont été des filles âgées de moins de 18 ans.
Selon la Police, près de 800 enfants et femmes de Roumanie ont été trafiqués a l’intérieur du pays entre 2000 et 2003 et ont bénéficié d’assistance. Et pourtant, le nombre est loin d’être exact. Les enfants trafiqués en Roumanie sont partis vers d’autres parties du pays pour des travaux forcés (mendicité ou travaux agricoles). Parce qu'il y a beaucoup d’enfants qui vivent à la campagne et travaillent pour leur familles, il est important de distinguer entre le travail forcé (quand l’enfant abandonne ses études et ses droits ne sont pas respectés) et la situation des enfants qui aident leur familles
UNICEF et ses partenaires ont élaboré en Plan National d’Action contre le trafic, l’abus sexuel et l’exploitation d’enfants. On a inclus des politiques et des services communautaires pour l’intégration sociale des victimes, des activités de prévention, comme l’éducation et l’aide à la famille. UNICEF soutient aussi financièrement les asiles pour les femmes et les enfants victimes du trafic des êtres humains.
La source: www.unicef.org/romania. Matériel traduit et reproduit avec la permission d’UNICEF.
Last modified 2005-09-07 05:08 PM