La paix est une priorité au Sri Lanka, en Bolivie, où les femmes rejettent la militarisation, au Cameroun, au Congo (Brazzaville), en Iraq, au Mexique, au Niger, au Panama, en Roumanie, Yougoslavie et Ukraine, en Sierra Leone, en Turquie…
« Notre position, c'est celle de la paix. Nos larmes ont assez coulé. Nos larmes sont amères. Nous sommes fatiguées de les avaler. Nous sommes fatiguées de pleurer nos enfants, nos frères, nos époux. Nous les femmes, sommes heureuses de donner naissance à tous les hommes que vous êtes, mais nous serons également très déterminées à répandre notre sang pour défendre des vies parce que nous les engendrons. Les conflits au Tchad ont toujours été l'affaire des hommes et, par votre faute, des vies sont supprimées parce que vous ne connaissez pas le prix d'une vie », a dit la représentante des femmes pour la paix, lors du lancement de la Marche, le 11 mars 2000 à Djaména (Tchad).
Au Rwanda, au Burundi, au Congo (Kinshasa), les femmes veulent participer aux négociations sur la paix. À Samoa, elles souhaitent être « au centre de la reconstruction et de la réconciliation ».
Dans la plupart des pays, les femmes réclament une éducation basée sur la tolérance, la paix et le respect pour la diversité, qui promeuve l'apprentissage de conduites non violente (Barbade, Chili, Nicaragua, Pérou, Tunisie, Yougoslavie, Roumanie, Ukraine, Venezuela…).
Les Japonaises militent ardemment pour l'abolition des armes nucléaires et pour empêcher l'adoption des lois autorisant la guerre. Elles exigent le retrait des bases militaires américaines d'Okinawa, les femmes y subissant des violences de la part des soldats qui y sont cantonnés.
Les femmes de la région des Grands lacs africains, du monde arabe et les Kurdes demandent la cessation « du commerce des armes, y compris des armes nucléaires, conventionnelles, chimiques, biologiques et des mines anti-personnelles ».
Elle est relayée par les femmes des pays industrialisés qui exigent la fin des ventes d'armes par les pays riches aux pays pauvres.