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MARCHE MONDIALE DES FEMMES
BULLETIN DE LIAISON
Volume 14 – Numéro 4 – Décembre 2012

Editorial

Ces derniers jours de 2012, nous regardons derrière nous et l’idée qui dit: “Être femme c’est vivre une guerre continue” devient  de plus en plus réalité. Il est vrai, cette année nous avons vécu des procédures de criminalisation de nos camarades au Guatemala, en Iran et en Turquie. Nous avons perçu les agressions croissantes des milices salaphistes à la Confédération syndicale de Tunisie (UGTT) et maintenant, la semaine dernière, l’attaque  de l’armée israélienne au bureau  de la UPWC  (Union Palestinienne des Comités de Femmes) à  Ramallah. Nous suivons attentivement l’occupation du nord du Mali par les islamistes fondamentalistes et les offensives des rebelles dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Avec préoccupation nous suivons le parcours de nos camarades de marche et nous demandons comment rendre plus forte  notre solidarité pour qu’elles puissent mener à bon terme les changements pour lesquels elles luttent.

Tout le long de 2012, nous avons organisé notre résistance aux politiques d’austérité de l’Union Européenne, dans une campagne continentale  qui propose  de réorganiser les priorités de l’économie et de la politique pour que  la vie  soit  digne d’être vécue. Nous partageons la résistance de nos camarades du Nord du Pérou contre le projet minier Conga ainsi que  beaucoup d’autres résistances dans leur territoire. Nous les avons intégrées à la base de notre refus aux  solutions fausses du marché  face aux problèmes socio-environnementaux, et  ce refus  a été l’objet de nos mobilisations et  assemblées du Sommet des Peuples pour la Justice Sociale et Environnementale, parallèle à la conférence de l’ONU Rio + 20. Nous avons manifesté aussi notre solidarité  avec d’autres organisations de femmes et mouvements sociaux pour que le peuple palestinien récupère son territoire, détruise les murs et puisse vivre dans la  justice et la paix.  

Ni la chaleur ni le froid extrême  n’ont pu nous empêcher d’occuper encore une fois les rues,  vers la fin de l’année: l’énergie  de l’indignation, de nos rêves et des victoires atteintes nous a encouragées lors des 24 heures de notre Action Féministe à travers le Monde.

INTERNATIONAL

1. Dans 37 pays les femmes ont participé à l’Action Féministe à travers le Monde!

Marches, performances, sit-ins et d’autres types de manifestations dans les rues, en plus des initiatives auprès des médias de communication, réunions, ateliers et séminaires ont caractérisé les 24 heures d’Action féministe à travers le Monde, entre midi et 13 heures (heure locale dans chaque pays) le dernier 10 décembre 2012. En tout, il y a eu des actions dans 70 villes de 37 pays: Afrique du Sud, Allemagne, Angleterre, Bangladesh, Belgique, Bolivie, Brésil, Canadá, Catalogne, Chili, Colombie, Cuba, Equateur, Etats Unis, Euskal Herria (Pays Basque), Philippines, France, Galice, Guatemala, Haïtí, Honduras, Japon, Kenya, Méxique, Mozambique, Népal, Nouvelle Calédonie, Panamá, Paraguay, Perou, Portugal, Québec, Roumanie, Sahara Occidental,  Suisse, Tunisie et  Turquie.

La dénonciation de la violence comme structurelle au système capitaliste et patriarcal, comme instrument de contrôle des territoires des femmes - leurs corps et leurs travaux, leurs terres et leurs ressources- et l’exigence pour la fin de l’impunité contre les responsables de la violence ont été  les axes principaux des actions réalisées en: la Nouvelle Calédonie, le Népal, les Philippines, le Mozambique, le Kenya, l’Allemagne, le Chili, la Bolivie, Haïti, le Honduras, l’Équateur et l’Anglaterre.
La violence sexiste a été le thème au Canada, où la coalition Rebelles a rappelé et analysé sous une perspective féministe le massacre mené par un étudiant de l’École Polytechnique de Montréal, qui, le 6 décembre de 1989 a assassiné 14 collègues, toutes des femmes.
Avec les organisations de droits humains, la MMF en Haïti a organisé un sit-in (photo) en face du ministère de la justice pour exiger l’arrêt d’un haut fonctionnaire responsable de l’agression à une femme.

Avec des danses, chansons et mises en scène les militantes des villes de Manille et des Îles Bohol aux Philippines ont défendu l’approbation de la loi pour les droits reproductifs  des femmes, la justice climatique et l’égalité des salaires à travail égal, en tant que propositions vers  la fin de l’oppression des femmes.
      
L’action au  Mozambique  s’est déroulée auteur de la construction d’un mural “Victimes de la violence” avec des affiches, panneaux, articles et d’autres matériels publiés dans les journaux sur les agressions contre les femmes. Les participantes de l’action et le public en général ont pu lire sur les cas, écrire des messages de rejet à la violence et de solidarité avec les femmes.


Sous la forme de criminalisation de la protestation sociale et de répression vers les activistes et défenseuses des droits des femmes, la violence pratiquée depuis l’État, ses forces de sécurité au service des intérêts privés ou de groupes religieux fondamentalistes a été l’élément central des actions réalisées en Belgique, Turquie, Tunisie, et au  Guatemala, Mexique, Panamá et Paraguay. En Turquie, les manifestations ont eu lieu dans les villes d’ Ankara, Antalya, Bursa et Istanbul, et ont demandé la libération des femmes  prisonnières, la plupart des militantes syndicalistes, qui ont reçu le soutien et témoignages de solidarité internationale envoyés par les activistes en Belgique. La lutte pour la paix et contre la militarisation a été présente dans plusieurs actions, même aux États-Unis, pays qui dépense le plus dans l’industrie des armes et de la guerre.

La dénonciation du modèle de développement capitaliste qui pour s’en sortir de sa crise passe par-dessus les droits humains universels en imposant des mesures « austéritaires » (d’austérité et autoritaires) a été le principal axe des actions menées dans la plupart des pays européens, avec un accent particulier sur le droit public à la santé et à l’avortement sûr. Dans les rues de certaines rues de France, Catalogne, Suisse, Euskal Herria (Pays Basques) Galice et Portugal, les femmes ont dénoncé les compressions budgétaires publiques qui affectent principalement les femmes, et encore plus les immigrantes et les pauvres. Celles-ci se voient affectées trois fois plus : soit par l’incapacité à accéder aux soins de santé, soit comme travailleuses exploitées de ce secteur, ou comme gardiennes de malades et d’enfants, qui à leur tour se voient plus éloignés de l’accès aux services de base de santé et d’éducation. La privatisation des services de santé publique a été  aussi le thème de l’action en Colombie.

L’attaque au droit à l’avortement en Europe avec la fermeture  en raison des compressions dans plusieurs centres  d’interruption volontaire de la grossesse, dans des pays où ce droit était déjà garanti est caractéristique d’une idéologie conservatrice qui avance ces derniers temps de crise du capitalisme et qui se propose d’écarter les femmes des espaces publiques et de les ramener à la maison. La non criminalisation de l’avortement a aussi été le thème de l’action au Japon.

De manière créative, l’heure de l’Aérobic Body Combat dans les rues de Bilbao, Donostia, Vitoria-Gasteiz et pamplona-Iruña (au Euskal Herria, Pays Basque), les militantes  de la MMF ont déclaré. : «  nous continuerons à marcher, à résister et à devenir plus fortes   pour affronter le capitalisme et le patriarcat »


La dénonce de l’occupation et de l’appropriation des territoires et des ressources naturels des femmes comme autre phase du même modèle capitaliste et patriarcal a été le fil conducteur des actions réalisées au Brésil, le Pérou et le Québec. Le rôle des multinationales minières qui s’approprient des ressources naturels – eaux, terres, minéraux - en violation des droits humains et environnementaux et leur criminalisation des mouvements sociaux qui dénoncent ses actions ont été le thème des vigiles faites dans plusieurs villes du Pérou, mais aussi des actions menées au Québec, pays d’origine de certaines de ces compagnies.
Au Brésil, les actions se sont centrées sur la solidarité avec les mouvements sociaux  de la dite Chapada do Apodi, région du Nord-est où un projet d’irrigation bénéficiant cinq entreprises menace de détruire plus de 50 ans d'un modèle d'agriculture développé en harmonie avec le climat « demi-aride ». La dénonciation de l’agro affaire, qui détruit l’économie familiale, concentre  les revenus et la propriété dans quelques–uns,  impose l’utilisation d’agro toxiques qui affectent la santé de millions de personnes et poussent des centaines à la misère. Ces dénonciations se sont multipliées le long du Nord du pays, à Araras, Belo Horizonte, Brasília, Quixadá, Feira de Santana, Porto Alegre, Recife, Rio de Janeiro, Santa Cruz do Sul, São Paulo, Araguaina, Curitiba et San Joao del Rey, en plus de la propre région de Apodi. Les manifestantes de plusieurs de ces actions se sont solidarisées avec les femmes d’autres endroits de la planète qui jour à jour résistent à l’occupation de leurs territoires comme les femmes saharaouis et les palestiniennes.

Le 10 décembre, qui est aussi la  journée internationale des droits humains, nous avons rappelé nos droits à être écoutées, à l’égalité, à participer dans l’espace public, droits  exprimés  dans de nombreuses actions dans  divers pays, comme le Bangladesh. Pouvoir s’organiser, à  la reconnaissance d’un travail et l’accès aux droits du travail a été la demande  de beaucoup de travailleuses domestiques dans le monde entier, comme celles de l’Afrique du Sud qui se sont réunies cette date pour exprimer et réaffirmer une fois de plus leurs luttes et réclamations.
Le droit des peuples à leur auto détermination a marqué l’action à Cuba, qui souffre sans arrêt  des tentatives d’attaque à sa souveraineté, ainsi que pour les femmes du Sahara Occidental qui vivent dans le camp de  réfugiés à Tindouf, Algerie. Dans son action, les femmes se sont opposées à  l’occupation marocaine, les détentions arbitraires, la torture, le mauvais traitement, les violations dans la zone occupée et le mur de la honte qui sépare des centaines de familles, et à toutes les formes d’agression qu’elles souffrent.

Notre action nous a permis d’avancer aussi dans la lutte contre le contrôle corporatif des médias.
Nous avons pu développer notre propre site pour l’action - le site web

http://www.24heures2012.info et nous sommes toutes devenues des communicatrices,  avons envoyé instantanément des photos de ce qui se déroule dans chaque pays, des textes, des vidéos, rapports, avant, pendant et après l’action. Le site est dès lors devenu un espace dynamique d’information et de mémoire de nos faits.
Avec les 24 heures d’Action Féministe à travers le Monde, nous, la MMF avons montré une fois encore que - dans la rue, sur la toile -  nous sommes attentives à ce qui arrive dans le monde et sommes prêtes à résister et promouvoir nos alternatives!
Faites clic afin de lire la Déclaration Internationale de la MMF pour la journée.

2. Vers la 9ème Rencontre Internationale de la MMF en 2013, au Brésil

La 9ème Rencontre Internationale (RI) de la MMM aura lieu entre la deuxième et troisième semaine du mois d’août 2013, au Brésil (la ville est encore à préciser). Pendant la dernière réunion du Comité International, qui a eu lieu au Pays Basque en octobre dernier, nous avons défini les objectifs de la Rencontre et des indications pour le programme.

Pendant cette Rencontre, nous continuerons à travailler pour le renforcement de la Marche Mondiale des Femmes comme mouvement permanent capable d’influencer le contexte politique et économique par :
* L’approfondissement et la viabilité de notre analyse politique, des alternatives et de la résistance ;
* La décision et la planification de la 4ème Action Internationale ;
* L’élection de la Coordination Nationale qui recevra le Secrétariat International et se mettra d’accord sur le processus de transition pour assurer sa continuité ;
* Le renforcement de l’organisation des Coordinations Nationales par le biais des échanges d’expériences.

Lors de la réunion du CI, la MMF Brésil a manifesté le souhait de profiter de la Rencontre Internationale pour créer un moment de forte mobilisation au niveau national et  dans la sous région Cône Sud de la MMF (Argentine, Chili et Paraguay). On pourra ainsi présenter notre expérience de construction du mouvement et nos contributions au féminisme mondial. Dans cette réunion, nous avons positivement évalué cette volonté et avons cherché des manières de les partager et de les accorder aux besoins de prise de décisions dans l’Assemblée des déléguées.
Le programme esquissé propose de commencer par  une activité d’ouverture, suivie de deux journées de formation et de débat féministe où nous toutes participerons : les déléguées des Coordinations Nationales présentes à la Rencontre ainsi que les activistes de la MMF qui souhaitent y participer, la plupart en provenance de la sous région. Puis, les déléguées auront trois jours d’Assemblée pour prendre des décisions par rapport à notre prochaine action internationale et notre vie démocratique. Parallèlement, les autres activistes de la MMF participeront à des ateliers et des activités auto gérées. Enfin, le dernier jour nous nous réunirons toutes dans une grande Assemblée le matin, pour partager tout ce qui a été débattu dans les différents espaces. Comme acte de clôture, nous occuperons les rues dans une grande mobilisation l’après-midi.
Le Comité Internationale et la Coordination Nationale de la MMF au Brésil continueront à travailler sur les thèmes et la méthodologie des activités de formation et nous espérons conclure le programme dans la prochaine réunion du Comité International, prévue pour le mois d’août 2013. Le lieu ainsi que les dates précises de la Rencontre Internationale seront établies aussi tôt que posible.



ALLIANCES ET MOBILISATIONS

3. Jusqu’à ce que la Palestine soit libre!

Le 29 novembre, plus de 10 000 personnes ont participé à la grande marche d’inauguration officielle du Forum Social Mondial Palestine Libre qui a eu lieu à Porto Alegre – Rio Grande do Sul, Brésil du 28 novembre au 1er décembre 2012. Plus de 2500 participants en provenance de 36 pays et quelques 230 organisations se sont inscrits au Forum. Le programme a compté avec des conférences autour des cinq axes fixés, ainsi que plus de 120 ateliers, séminaires et autres activités autogérées y compris culturelles. Parmi les participants 250 sont des Palestiniens provenant directement de la Palestine occupée ou sont des réfugiés dans des pays voisins comme le Liban, l’Égypte et la Jordanie ou dans d’autres continents. Nous, la MMF étions un peu plus d’une centaine de déléguées venues de différentes régions du Brésil, ainsi que du Québec, de la Palestine et de l’Afrique du Sud.
L’organisation du Forum a eu à faire face à tout type de pression de la part de la communauté israélienne qui a agi auprès des gouvernements et institutions locales pour que leur appui à la rencontre soit annulé, ce qui a eu des répercussions, comme la perte d’espaces physiques pour la réalisation des séances et le retrait des ressources qui ont empêché la présence de leaders et différentes personnalités importantes pour la lutte palestinienne. Cependant les mouvements sociaux, les groupes de soutien et les comités de solidarité responsables de l’organisation du Forum au Brésil ont maintenu ferme leur décision de garantir cet espace de rencontre et de dialogue, de construction de stratégies concrètes de résistance. Les Palestiniennes et Palestiniens l’ont bien reconnu et ils ont remercié les mouvements sociaux brésiliens d’avoir assumé ce défi.
Khitam Saafin  de la UPWC, groupe de référence de la Palestine, a déclaré que le Forum constitue un grand pas en avant pour les mouvements sociaux du monde entier. « Nous avons vu que la cause palestinienne n’est pas isolée, qu’elle fait partie d’une lutte  mondiale pour la liberté et la démocratie  autour du monde ». Le Forum a aussi été un moment de rencontre entre les Palestiniennes et Palestiniens qui n’ont aucune liberté ou possibilité de se déplacer et de se retrouver dans la  Palestine  même. Après plusieurs années cela a pu être possible au Brésil.

Lorraine Guay, de la MMF Québec, a souligné: « Cette rencontré n’aurait jamais été possible au Canada en raison des difficultés de visa pour les Palestiniens.(…) S’il est déjá difficile d’entrer en Palestine, il est encore plus difficile d’en sortir, donc, le fait d’avoir ce Forum où nous pouvons bien nous rencontrer, discuter, partager nos analyses et expériences de vie est très important. Je suis persuadée que ce Forum renforcera aussi la vie politique en Palestine ».

Nous, la MMF avons beaucoup travaillé durant  l’organisation du Forum. Nous avons bien compris que la cause palestinienne est celle de la gauche du monde entier et celle de tous les mouvements sociaux, et que nous devons être solidaires principalement avec les femmes qui voient leurs situation sociale se dégrader avec la guerre et l’occupation.
« Nous insistons sur la nécessité d’aborder la question du mur du patriarcat: nous voulons démolir le mur bâti et imposé criminellement par Israel, mais il faut aussi démolir le mur du patriarcat qui se trouve non seulement en Palestine mais partout dans le monde », a signalé Sonia Coelho de la MMF Brésil.

Wilhelmina Trout de la MMF Afrique du Sud a fait remarquer la présence de la délégation de son pays: « Pour nous, comme partie d’un peuple opprimée qui a lutté contre un régime d’apartheid, il était bien important de partager nos expériences avec nos camarades de la Palestine, pour qu’elles sachent que, vraiment, la libération de la Palestine est possible. »

Nous serons en Marche jusqu’à ce que toutes soyons libres, et nous ne serons pas libres tant que la Palestine ne le sera pas.


Nos engagements futurs

La libération de la Palestine est une question fondamentale dans l’agenda de la gauche du monde entier. Pour cela, lors de notre activité réalisée le 30 novembre – « Construisant la solidarité à travers l’action » (photo) - nous avons identifié quelques tâches fondamentales:
- Faire un travail interne dans la MMF. Cela implique l’organisation d’un large travail de débat et d’éducation populaire qui compte mener des actions d’affrontement et de mobilisation; connaître et dénoncer les intérêts de nos gouvernements et des corporations transnationales qui tirent profit de l’occupation palestinienne; travailler avec les femmes de la diaspora palestinienne dans nos pays; relier la question palestinienne au contexte de la lutte pour l’autonomie et la souveraineté des  peuples et renforcer la lutte que nous menons aussi en solidarité avec les femmes du Sahara Occidental, qui vivent sous l’occupation du Maroc ainsi qu’avec les Kurdes, dont le territoire est divisé entre plusieurs pays et  qui souffrent de la répression en particulier du gouvernement turc.
- En relation avec les mouvements sociaux et dans nos processus d’alliance, placer le thème de la vision féministe en le reliant à la critique du capitalisme et du patriarcat, que ce soit dans l’Assemblée des Mouvements Sociaux  ou à travers des actions conjointes réalisées avec Amis de la Terre International et Via Campesina.
- Approfondir  la participation dans la campagne BDS (boycott, désinvestissement  et sanctions) depuis une perspective féministe, au delà des entreprises de cosmétiques et d’autres, notre cible centrale   serait l’industrie des armes, ce qui nous permet d’établir les liens entre nos champs d’action sur la démilitarisation et la violence envers les femmes. Nous savons que la grande circulation d’armes considérées « légères » ou « petites » cause  plus de morts chez les femmes  dans des situations de violence domestique.
- Construire et approfondir  les outils de communication des mouvements sociaux et la convergence entre eux afin de rompre l’omerta imposée par les médias  conventionnels qui cachent l’ occupation israélienne en Palestine.
- Évaluer la possibilité d’organiser des missions de solidarité en Palestine, pays qui a été considéré comme une des alternatives de lieu de clôture de notre Troisième Action  Internationale, tenue à 2010

Activité « La lutte de résistance des femmes palestiniennes », le 29 novembre  organisée conjointement par la MMF, la Fédération Démocratique Internationale des Femmes (FDIM), l’Union Brésilienne des Femmes (UBM), la Confédération des Femmes Brésiliennes, en plus de la CUT, MST/Via Campesina, Kairos et autres.
29 novembre, Marche  d’inauguration du FSMPL, dans la Journée Internationale de Solidarité avec la Palestine. Voir video: http://coletivocatarse.com.br/home/?p=3012

Assemblée des Mouvements Sociaux, 1er décembre: faisons lecture et confirmons notre approbation du document de référence qui  a guidé la construction  du FSMPL (clic pour lire)
Galerie de photos  de la MMF dans le FSMPL:
       http://www.flickr.com/photos/marchamulheres/
Video sur l’activité du 29 novembre:
       http://www.youtube.com/watch?v=hefij_UsUEk


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Le Bulletin de Liaison est un bulletin edité par le Secrétariat International (SI) de la Marche Mondiale des Femmes, et distribué par courriel électronique. Coordonnées : Rua Ministro Costa e Silva, 36 • Pinheiros, São Paulo, SP • Brasil • 05417-080 • Tel : +55 11 3032-3243 • Fax : +55 11 3032-3239 • E-mail : info@marchemondiale.org • Siteweb: http://www.marchemondialedesfemmes.org
Collaborations dans cette édition : Alessandra Ceregatti, Miriam Nobre. Traduction et révision: Alessandra Ceregatti, Célia Alldridge, Kim Park, Laurel Clausen, Mónica Salom, Vanessa Sigaud Photos: Cintia Barenho, Bernardo Jardim/Sul 21
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Last modified 2012-12-20 08:45 PM
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