Mai 2005, Volume 8, Numéro 2
Le relais traverse les Amériques |
RELAIS DE LA CHARTE MONDIALE DES FEMMES DANS LES AMÉRIQUES
8 mars 2005 - 8 mai 2005
Les femmes en mouvement changent le monde
Les premiers pas d'une longue marche qui unira les femmes de la Marche mondiale des femmes du Brésil au Burkina Faso ont commencé à résonner le 8 mars dernier et le feront jusqu'au 17 octobre.
Les femmes de l'Argentine, de la Bolivie, du Pérou, de l'Équateur, de la Colombie, de Haiti, de Cuba, du Honduras, du El Salvador, du Mexique, des États-Unis et du Canada ont fait des pas similaires pour dire non à l'exploitation, l'oppression, l'intolérance et les exclusions. Les femmes de la Marche mondiale des femmes invitent l'humanité à construire avec nous, les féministes, un monde basé sur l'égalité, la liberté, la solidarité, la justice et la paix.
Diverses et plurielles, nous marchons au nord comme au sud, à l'est comme à l'ouest, en solidarité parce que nous croyons que les femmes en mouvement changent le monde. Notre détermination est aussi grande que notre colère et chacune d'entre nous a des raisons de marcher et exiger des changements dans sa maison, sa communauté, sa région, son monde.
Que nous habitions Sao Paulo, Montréal, Ciudad Juarez, que nous soyons de la Suisse, du Togo ou des Philippines, nous vivons sous un même joug, celui du patriarcat et nous le combattons. Nous sommes aussi les premières victimes du néolibéralisme, du racisme et de la militarisation et nous disons NON nous ne sommes pas à vendre, nous ne sommes pas des marchandises, nous ne sommes pas vos butins de guerre.
Les femmes qui résistent souffrent de la répression des hommes, de la police, de ceux qui ont le pouvoir mais nous continuons notre lutte car notre résistance est notre espoir et celui de l'humanité, notre solidarité est notre outil, notre Charte mondiale des femmes pour l'humanité est notre appel, notre mouvement est notre réponse.
C'est à chacune d'entre nous de donner le rythme aujourd'hui au mouvement de la Marche mondiale des femmes. Notre voix sera reprise par des milliers et des milliers de femmes dans les prochains mois et notre solidarité grandira jusqu'au Burkina, jusqu'à ce que les femmes, toutes les femmes, puissent vivre, aimer, travailler, grandir en toute liberté.
Diane Matte, coordonnatrice, Secrétariat international
LE RELAIS TRAVERSE LES AMÉRIQUES:
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BRÉSIL 8 mars 2005 Lancement de la Charte |
C’est à São Paulo au Brésil, le 8 mars dernier, à l’occasion de la
Journée internationale de la Femme qu’ont été lancées les actions
internationales de la Marche mondiale des femmes en 2005. Plus de 30
000 femmes ont défilé dans les rues de la ville, affirmant leurs droits
à un salaire minimum décent, à l’avortement libre, gratuit et sûr, à la
réforme agraire, à l’accès au logement, et réclamant la fin de la
violence sexiste et du racisme, de la militarisation et de la guerre.
Ces femmes ont su prouver leur grande force de mobilisation en venant
aussi nombreuses assister au lancement de la Charte mondiale des femmes
pour l’humanité qui débutait son voyage autour du monde. Des
mobilisations ont eu lieu dans de nombreux autres pays |
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BRÉSIL, ARGENTINE
Événement à la frontière |
Le 12 mars, la première étape du relais a eu lieu à Puerto Xavier, ville brésilienne qui fait frontière avec l’Argentine. Trois mille femmes étaient présentes pour assister à la transmission de la Charte, notamment une délégation de femmes indigènes et paysannes du Paraguay ainsi que des femmes d'Argentine. Après la traversée de la rivière Uruguai, les représentantes de la Marche mondiale des femmes de l’Argentine ont voyagé jusqu’à Buenos Aires. |
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ARGENTINE Un relais culturel |
Le dimanche 13 mars, des femmes de tous les quartiers ont convergé vers le centre-ville de Buenos Aires où la Charte et la courtepointe étaient accueillies lors d’un festival artistique et culturel. Elles y ont écouté une lecture publique de la Charte mondiale des femmes pour l’humanité. Cette présentation a été entrecoupée d'intermèdes musicaux, de scènes de théâtre et de poésie. Le passage du relais en Argentine s’est ensuite poursuivi à Salta et à La Quioca, à 3 500 mètres d’altitude, avant de passer en Bolivie. |
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BOLIVIE
D’un pont à un autre |
Le 15 mars, c’est au pont international reliant l’Argentine et la Bolivie que la transmission du relais a eu lieu. Des femmes des deux pays ainsi que des membres de mouvements sociaux ont participé à la remise de la Charte et de la courtepointe, des symboles représentant les espoirs de tout un réseau de femmes qui luttent pour éradiquer la pauvreté et la violence dont elles sont victimes. La Charte a ensuite traversé le pays avant d’être transmise, le samedi 19 mars 2005, aux Péruviennes à Desaguadero, ville située au bord du lac Titicaca, (le plus grand lac du monde à cette altitude qui frise les 4 000 mètres que les femmes Aymara et Quechua de Bolivie et du Pérou se partagent). Au son des fanfares et sous un soleil de plomb, elles ont échangé les premières salutations. Elles se sont ensuite rendues à l'hôtel de ville de Desaguadero, pour une cérémonie plus formelle au cours de laquelle les Boliviennes ont remis la Charte et la courtepointe aux Péruviennes. Extraits sonores de la réception à la frontière entre la Bolivie et le Pérou à Desaguadero. |
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PÉROU
Passage émouvant |
Après la cérémonie à Desaguadero, une autre rencontre a clos la journée au théâtre de Puno.
Le 20, les femmes ont défilé dans les rues d’Arequipa et, le lendemain, elles ont été reçues à la mairie de cette ville pour transmettre des revendications reliées à la Charte. Une présentation symbolique aux groupes de femmes puis à la presse nationale a eu lieu à Lima. Le 29 mars, les femmes de Piura, ville du nord du pays, se sont rendues au pont de Macará, qui unit les frontières de leur pays avec celles de l’Équateur pour remettre la Charte et la courtepointe aux Équatoriennes. Les femmes rurales venues des deux côtés de la frontière se sont ensuite retrouvées pour un séminaire commun. Des Péruviennes parlent de l'importance de la Charte dans leurs luttes quotidiennes. |
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ÉQUATEUR
Rituel du feu |
Les femmes
autochtones d’Équateur ont tenu un rituel du feu pour recevoir la
Charte mondiale des mains des Péruviennes. Des caravanes ont ensuite
poursuivi le voyage de la Charte du sud au nord, sillonnant notamment
la province El Oro, Azuay et Riobamba avant de faire escale à Quito où
son passage a été souligné sur la Plaza San Francisco avant de cheminer
jusqu’au parc El Arbolito le 30 mars. D’autres activités de réflexion
et de mobilisation ont eu lieu à travers le pays comme à Otavalo, au
nord du pays, où les femmes ont ajouté leur carré de tissu à la
Courtepointe de la solidarité qui illustre les aspirations des femmes
du monde. Enfin, le relais a été transmis à la Colombie le 1er avril,
encore une fois sur un pont transfrontalier, celui de Rumichaca.
La proposition des femmes équatoriennes pour la construction d’un pays différent soutient, entre autres, qu’il est temps d’utiliser la Constitution dont les énoncés pourraient placer le pays parmi les plus avancés en termes de droits et de diversité s’ils étaient pleinement mis en application. Reportage audio au pont de Macará. |
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COLOMBIE
Des actions cla guerre |
Plus de 1
000 femmes se sont rassemblées au pont de Rumichaca pour assister au
passage du relais à la Colombie. Elles y ont paralysé la route
commerciale, réclamant notamment le rejet des accords de libre-échange
(ZLÉA) et s’élevant contre la mondialisation néolibérale. La dirigeante autochtone Luisa Trujillo, qui est à la tête d’une organisation de quelque deux millions de femmes indigènes et paysannes équatoriennes, a dénoncé les mauvais traitements et les abus dont sont victimes ses voisines de la Colombie, dénonçant la situation de l’extérieur pour préserver sa sécurité. Angela de Pérez, l’épouse d’un sénateur séquestré depuis trois ans, a aussi participé à l’événement. Elle a rappelé au gouvernement que le conflit armé ne pouvait se résoudre que par le dialogue entre les parties impliquées et a souligné l’idéal de paix inscrit dans la Charte mondiale des femmes pour l’humanité. |
Photos de Colombie >>> |
HAITI
Autre Haïti, autre monde, autre humanité |
En Haïti,
la CONAP, Coordination Nationale de Plaidoyer pour les Droits des
Femmes, a accueilli la Charte lors d’une cérémonie publique le jeudi 7
avril. Le lendemain, une déléguée colombienne a accompagné les
représentantes haïtiennes à la remise de la Charte mondiale des femmes
pour l’humanité aux autorités du pays, représentées par les ministres
de la Condition féminine, de la Santé, de la Culture et de la Justice. La CONAP a profité de l’événement pour réitérer son engagement dans la lutte pour le droit des femmes haïtiennes à vivre une vie sans violence, dans la dignité, et dans un pays indépendant et souverain. Elle a aussi invité les groupes de femmes intéressés à participer à des activités de vulgarisation et de consultation inscrites dans cette démarche de construction d’une autre humanité prônée dans la Charte. Le relais mondial s’est ensuite poursuivi vers Cuba. |
Photos de Haïti >>> |
CUBA
Pour une société plus juste |
Le 12
avril, près de 3 000 Cubaines se sont rassemblées pour accueillir des
mains des Haïtiennes le relais de la Marche des femmes. Ensemble, elles
ont démontré, lors d’une tribune ouverte, leur appui aux revendications
de la Charte mondiale des femmes pour l’humanité. Parmi leurs
propositions, les Cubaines souhaitent une révision des politiques
monétaires qui ont pour effet de créer les inégalités et la pauvreté,
de même qu’une démocratisation des Nations-Unies pour veiller aux
intérêts de tous les peuples et une révision des Accords du millénaire.
Lors de l’événement, des artistes du projet communautaire La Aguja Mágica ont uni leur carré de tissu à la courtepointe de la solidarité. Leur œuvre collective représente, entre autres, la lutte des femmes pour le retour de cinq jeunes Cubains faits prisonniers aux États-Unis. Des membres du parti communiste étaient présents à la cérémonie de gala qui a réuni plusieurs artistes de l’île. Le passage du Relais a aussi été souligné dans toutes les Maisons d’orientation de la femme et de la famille à travers le pays, où se sont tenues des lectures de la Charte et des discussions sur les cinq valeurs fondamentales qu’elle contient. |
Photos de Cuba >>> |
HONDURAS
« Sans violence et sans pauvreté… » |
Au
Honduras, la Marche a commencé le 14 avril quand une délégation de
Cubaines est venue remettre les étendards féministes que sont la Charte
et la courtepointe. Les femmes honduriennes ont ensuite réalisé une
activité en face du Congrès national, exigeant du pouvoir législatif
qu’il promulgue des lois pour protéger les droits des femmes. Elles ont
rappelé qu’une moyenne de trois « féminicides » a lieu chaque semaine
au pays et que rien n’est fait pour arrêter cette violence ni pour
mener à bien les enquêtes sur ces assassinats. L’acte symbolique de remise de la Charte aux Salvadoriennes s’est déroulé à la frontière El Amatillo de La Unión où quelque 300 Honduriennes s’étaient réunies. « Sans violence et sans pauvreté, un autre monde est possible », tel a été leur cri de bataille. |
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EL SALVADOR
Des traités dénoncés par les femmes |
Après avoir
reçu le relais des mains des Honduriennes, les Salvadoriennes ont
transporté la Charte jusqu’à San Miguel où environ 300 femmes venues
surtout de l’est du pays ont participé à événement culturel. Ana Isabel
López, coordonnatrice du Comité national de la Marche mondiale au
Salvador, a expliqué aux participantes l’histoire de la Charte mondiale
des femmes pour l’humanité et son contenu. Elle a aussi insisté pour
poursuivre la lutte à la pauvreté et à la violence faite aux femmes.
D’autre part, les Salvadoriennes comptent utiliser la Charte pour
dénoncer les effets des différents traités de libre commerce, comme
l’immigration et les violences qui l’accompagnent. La caravane salvadorienne a ensuite poursuivi son chemin vers Cojutepeque, puis vers la capitale San Salvador. C’est là qu’a été récompensé l’artiste qui a conçu le carré de courtepointe gagnant. La délégation salvadorienne a ensuite partagé les symboles féministes avec des Guatémaltèque qu’elles ont accompagnées jusqu’à la frontière mexicaine. |
Photos du Salvador >>> |
MEXIQUE
Trois points focaux |
Le Mexique
a concentré ses actions autour de trois points focaux. L'État du
Chiapas a d’abord accueilli le relais lors d’une cérémonie colorée et
empreinte des symboles qui rappellent la diversité des femmes et une
conscience latine commune. La Marche mondiale des femmes a ensuite
effectué un arrêt dans le district fédéral de Mexico (la capitale). Une
centaine de femmes académiciennes, autochtones, syndicalistes ou
militantes réunies au cours du forum Les Politiques économiques
néolibérales et les femmes ont rejeté le modèle néolibéral et la
pauvreté qu’il engendre. L’action dans l'État du Chihuahua se déroulait
symboliquement à Ciudad Juárez, où déjà dix assassinats de femmes ont
été enregistrés cette année, ce qui rappelle l’importance de la lutte à
la violence faite aux femmes.
Les Mexicaines ont assuré qu’elles participeraient aux 24 Heures de solidarité féministe le 17 octobre prochain, rappelant que dans la cosmogonie des communautés indigènes, midi, le moment où le soleil est au plus haut dans le ciel, est une heure très importante. Après le Mexique, le relais est passé par les États-Unis d’Amérique avant d’atteindre le Canada. |
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CANADA
Des événements dans tout le pays |
Le premier
mai, les femmes ont accueilli la Charte à la frontière
canado-américaine pour la présenter au public au cours d’un grand
rassemblement devant la bibliothèque publique de Vancouver. À
Yellowknife, le 2 mai 2005, on a joué au Jeu de la pauvreté qui vise à
sensibiliser les professionnels et le public en général aux
répercussions de la pauvreté sur les familles. C’est une façon
novatrice d’aider les organismes et les personnes à approfondir la
question. À Winnipeg, le 3 mai 2005, une manifestation publique s’est
terminée devant le Palais législatif. Des enfants et des membres du
personnel des garderies marchaient en tête de cet événement haut en
couleurs.
À Ottawa, le 4 mai 2005, les activités ont débuté à 9 h 30 autour d’un petit déjeuner rassemblant des jeunes femmes et marrainé par la Fédération canadienne des étudiant-e-s. À midi, au cours d’un rassemblement autour du Monument des droits de la personne, une conférencière a parlé de l’équité salariale. Le soir, Condition féminine Canada offrait une réception sur la Colline du Parlement. À Moncton, le 5 mai 2005, les femmes ont organisé un souper et une soirée sous le thème « Un autre monde est possible – Non à la pauvreté, De meilleurs services de garde, Non à la violence contre les femmes et Exigeons l’équité salariale! » Tonika Morgan a été marrainée par le YWCA pour accompagner la Charte mondiale pour l’humanité dans son périple canadien. Intervention de Tonika Morgan le 7 mai 2005 à Québec. |
Photos Canada >>> |
QUÉBEC
Quinze mille femmes à Québec |
Quinze
mille femmes étaient présents le samedi 7 mai à Québec pour recevoir la
Charte mondiale des femmes pour l'humanité. Safiétou Diop, du Sénégal,
Marthe Kingué et Alice Lobe, du Cameroun, étaient aux côtés de la
coordinatrice du secrétariat international Diane Matte, sur le
traversier qui amenait la Charte de la rive sud de Québec. Tonika
Morgan, qui a assuré le relais côté canadien anglophone, et Mary
Clarke, vice-présidente du Congrès du Travail canadien, les
accompagnaient, ainsi qu'une forte délégation de femmes de Chaudière
Appalaches.
Les femmes ont ensuite formé une chaîne humaine, se passant la Charte de main en main jusqu'à la colline parlementaire. Là, Michèle Asselin, présidente de la Fédération des femmes du Québec a présenté les cinq revendications québécoises, chacune d'elles étant liée à une valeur de la Charte. Moments sonores de la manifestation à Québec le 7 mai. |
Photos du Québec >>> |
Textes écrits par Martine Sénécal (Liaison, Burkina Faso)
Et aussi les carrés de courtepointe du:
Panama
Guatemala
Voir également:
Mujeres de las Américas (en espagnol)
Un Secrétariat international en tranformation
Vous savez toutes que le Secrétariat international de la Marche mondiale des femmes a vécu des difficultés financières énormes dans les derniers mois. Lors de notre 5e Rencontre internationale à Kigali (Rwanda) en décembre, nous avons sérieusement examiné les options qui s’offraient à nous pour arriver à poursuivre le travail international essentiel à notre action, notre mouvement. Nous avons résolu de faire les pas suivants :
- chaque coordination nationale de la Marche mondiale des femmes est invitée à contribuer à hauteur d’un montant de 200$US minimum pour soutenir le Secrétariat international et les diverses instances de travail au niveau international, il en va de la poursuite de notre mouvement;
- l’équipe du Secrétariat a été réduite à sa plus simple expression (3 travailleuses) et nous allons compter davantage sur la décentralisation du travail ou réduire notre plan de travail. Cela signifie que plus de coordinations nationales devront assumer des tâches internationales comme c’est le cas présentement pour le Brésil et le Burkina Faso;
- une ultime approche a été faite auprès des deux paliers de gouvernement du Québec et du Canada pour assurer le fonctionnement minimal du Secrétariat pour 2005-2006, soit : les 3 salaires et les frais d’opération pour une période d’une année. En date du 1er mai, nous avons réussi à obtenir la moitié de notre demande et nous continuons d’exercer des pressions pour obtenir les sommes additionnelles. Si nous ne trouvons pas ces montants, le Comité international devra voir quelles seront les alternatives;
- nous amorçons une démarche de planification stratégique qui sera pilotée par la coordination du Sénégal et un comité d’encadrement. Cette démarche devrait nous amener à analyser les difficultés auxquelles le Secrétariat international est confronté, les diverses options qui s’offrent à nous pour assurer la continuité du travail au niveau mondial, nos perspectives d’actions au-delà de 2005 et, de façon plus générale, la consolidation de notre mouvement.
Nous maintenons notre intention de déménager le Secrétariat international dans un pays du Sud pour 2006. Nous nous efforçons de développer de nouveaux partenariats avec des bailleurs de fonds qui interviennent dans les pays du Sud tout en déterminant les critères pour nous amener à proposer un déménagement dans un pays spécifique.
Nous invitons les coordinations nationales qui ne l’ont pas déjà fait, à envoyer un chèque dès maintenant libellé à Marche mondiale des femmes, 110 rue Sainte-Thérèse bureau 203, Montréal, Canada H2Y 1E6. N’oubliez pas que votre soutien est essentiel.
Diane Matte, Coordonnatrice, Secrétariat international
Le format change, votre carré reste Au cours de cette première portion du Relais, la Courtepointe de la solidarité s’est déjà agrandie de plusieurs morceaux de tissus de différents pays et elle représente de façon très colorée quelques aspirations des femmes pour un monde meilleur.
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Marche Mondiale des Femmes/Action Nationale du Burkina Faso, 06 BP 9879, Ouagadougou 06, Burkina Faso.
Courriel: relaismondial2005@hotmail.com
Collaboratrices
Merci à toutes les femmes des pays où passe le relais qui nous transmettent régulièrement de l’information. Certaines informations sont, quant à elles, extraites de journaux nationaux.Merci aux collaboratrices de Bulletin de liaison : Élise Boyer (traductrice vers l’anglais), Michelle Briand (traduction vers le français), Nancy Burrows (Secrétariat international), Nicole Kennedy (traductrice vers l’anglais), Diane Matte (Secrétariat international), Magaly Sala-Skup (traductrice vers l’espagnol), Martine Senécal (Agente de liaison), Brigitte Verdière (Communications).
Last modified 2006-06-08 01:25 PM
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