DECLARATION DE LA RENCONTRE EUROPEENNE DE LA MMF
30-05-2016
DECLARATION FINALE, DE LA RENCONTRE EUROPEENNE, DE LA MMF, à VIGO les 27, 28 et 29 Mai 2016.
Nous, femmes militantes de la Marche Mondiale des Femmes réunies en Galice, après plusieurs journées de réflexion, de débats et d’échanges, sur la situation internationale alarmante : guerres, attaques de la droite avec les coups d’Etat, repression des Mouvements Sociaux, criminalisation des luttes, assessinats de femmes activistes, banalisation des violences envers les femmes, restrictions des libertés, militarisation de l’espace public, stratégies de la peur, précarité du travail, marchandisation des biens communs et des corps ; nous voulons exprimer :
• Notre solidarité avec les femmes kurdes et leur peuple qui résistent aux attaques criminelles de Daesh et de l’Etat turc. Nous pensons plus particulièrement a Seve Demir et à ses compagnes, à Berta Caceres, à toutes celles de la MMF qui sont mortes pour avoir lutté pour leur idéal, nous pensons aussi à toutes les prisonnières politiques assassinées.
• Notre dénonciation de la complicité de l’UE, qui vend des armes, à travers ses Etats membres, finançant la déstabilisation de la zone, et exploitant les ressources naturelles.
• Notre refus de la politique européenne concernant les refugiés. Nous exigeons : la fin de la guerre, l’ouverture des frontières, la garantie de la circulation sécurisée des réfugiées, l’élimination des quota, l’accueil de toutes les refugiées, tant politiques qu’économiques.
• Notre préoccupation et notre refus de la crise environnementale provoquée par le système capitaliste déprédateur. Nous refusons aussi la spoliation des ressources naturelles, organisée par les entreprises multinationales, dans toute la planète,
• Notre dénonciation de l’avancée de l’extrême droite, mettant en danger la démocratie dans le monde. Récemment, nous avons pu en avoir un exemple au Brésil avec le coup d’Etat capitaliste, machiste et raciste.
• Notre colère face aux violences, la persécution, la déportation, la criminalisation et les assassinats dont sont victimes les femmes activistes qui défendent nos droits et veulent développer une vie soutenable.
• Notre dénonciation du chantage que la Banque Centrale Européenne et le Fonds Monétaire International exercent sur les différents pays, particulièrement La Grèce, le Portugal, l’Etat Espagnol, au nom de l’austérité en promouvant des politiques que dégradent la vie des femmes et des nos populations.
Nous remercions las femmes de la Coordination Nationale Galicienne de la Marche Mondiale des Femmes, qui ont accueilli et travaillé pour rendre possible notre rencontre. Nous exprimons notre solidarité avec les femmes de Galice, particulièrement Laura Bulgaho qui est accusée pour sa lutte en défense des migrant-e-s, mais aussi victime des attaques récentes contre les activistes pour les droits des lesbiennes.
Ce n’est pas le monde que nous voulons construire : nous voulons un monde de Paix, démilitarisé, un monde sans murs qui séparent, un monde où la vie humaine a plus de valeur que l’argent. Nous voulons construire un monde où les petites filles puissent jouer sans craindre d’être violées, assassinées ou capturées ; un monde où les femmes ne soient plus victimes de violences sexistes, de comportements machistes.
Notre futur c’est la solidarité internationale. Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous serons en marche.
Nous, femmes militantes de la Marche Mondiale des Femmes réunies en Galice, après plusieurs journées de réflexion, de débats et d’échanges, sur la situation internationale alarmante : guerres, attaques de la droite avec les coups d’Etat, repression des Mouvements Sociaux, criminalisation des luttes, assessinats de femmes activistes, banalisation des violences envers les femmes, restrictions des libertés, militarisation de l’espace public, stratégies de la peur, précarité du travail, marchandisation des biens communs et des corps ; nous voulons exprimer :
• Notre solidarité avec les femmes kurdes et leur peuple qui résistent aux attaques criminelles de Daesh et de l’Etat turc. Nous pensons plus particulièrement a Seve Demir et à ses compagnes, à Berta Caceres, à toutes celles de la MMF qui sont mortes pour avoir lutté pour leur idéal, nous pensons aussi à toutes les prisonnières politiques assassinées.
• Notre dénonciation de la complicité de l’UE, qui vend des armes, à travers ses Etats membres, finançant la déstabilisation de la zone, et exploitant les ressources naturelles.
• Notre refus de la politique européenne concernant les refugiés. Nous exigeons : la fin de la guerre, l’ouverture des frontières, la garantie de la circulation sécurisée des réfugiées, l’élimination des quota, l’accueil de toutes les refugiées, tant politiques qu’économiques.
• Notre préoccupation et notre refus de la crise environnementale provoquée par le système capitaliste déprédateur. Nous refusons aussi la spoliation des ressources naturelles, organisée par les entreprises multinationales, dans toute la planète,
• Notre dénonciation de l’avancée de l’extrême droite, mettant en danger la démocratie dans le monde. Récemment, nous avons pu en avoir un exemple au Brésil avec le coup d’Etat capitaliste, machiste et raciste.
• Notre colère face aux violences, la persécution, la déportation, la criminalisation et les assassinats dont sont victimes les femmes activistes qui défendent nos droits et veulent développer une vie soutenable.
• Notre dénonciation du chantage que la Banque Centrale Européenne et le Fonds Monétaire International exercent sur les différents pays, particulièrement La Grèce, le Portugal, l’Etat Espagnol, au nom de l’austérité en promouvant des politiques que dégradent la vie des femmes et des nos populations.
Nous remercions las femmes de la Coordination Nationale Galicienne de la Marche Mondiale des Femmes, qui ont accueilli et travaillé pour rendre possible notre rencontre. Nous exprimons notre solidarité avec les femmes de Galice, particulièrement Laura Bulgaho qui est accusée pour sa lutte en défense des migrant-e-s, mais aussi victime des attaques récentes contre les activistes pour les droits des lesbiennes.
Ce n’est pas le monde que nous voulons construire : nous voulons un monde de Paix, démilitarisé, un monde sans murs qui séparent, un monde où la vie humaine a plus de valeur que l’argent. Nous voulons construire un monde où les petites filles puissent jouer sans craindre d’être violées, assassinées ou capturées ; un monde où les femmes ne soient plus victimes de violences sexistes, de comportements machistes.
Notre futur c’est la solidarité internationale. Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous serons en marche.