avril 2002 - Portraits d'ici et d'ailleurs - Monde Arabe
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Elles souhaitent porter devant une cour internationale criminelle les représentants des États pour « leur complicité dans les viols, les violences sexuelles, la torture et les meurtres». La revendication mondiale exigeant la levée des sanctions et embargos imposés par les grandes puissances à l'Iraq trouve donc un écho particulier chez les femmes de la région. Agir contre les fondamentalismes
« Mes copines font des manifestations à Alger dans le même sens que la Marche Mondiale, contre la violence et contre la pauvreté. Elles demandent que le viol des femmes par les terroristes soit reconnu comme un crime contre l'humanité », indique une Algérienne venue manifester à New York. Elle fait référence à la guerre civile qui ensanglante le pays depuis des années. Elle évoque aussi « le code de la famille qui réduit la femme à une femme objet », qui en fait une « mineure ». Les résistantes iraniennes à l'étranger ont dénoncé le rôle des fondamentalistes religieux dans l'oppression violente dont sont victimes les femmes (lapidations, pendaisons…). Les Jordaniennes agissaient déjà avant la marche pour obtenir des avancées dans la loi pour interdire les « crimes d'honneur ». |
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