Skip to content
Marche mondiale des femmes   Marche mondiale des femmes
Portal Languages

World March of Women

http://www.worldmarchofwomen.org/
Personal tools
Navigation
<<< Des mythes sur le trafic des êtres humains (I) Des mythes sur le trafic des êtres humains (II) Des mythes sur le trafic des êtres humains (III) Des mythes sur le trafic des êtres humains (IV) L'action de l’UE contre la traite des êtres humains et l’exploitation sexuelle des enfants L’Assistance aux victimes du trafic accordée par la Fondation SEF L’inauguration d’un centre pour les enfants roumains victimes du trafic ou rapatriés La condition féminine à l’aube du 21ème siècle La Fondation Chances Egales pour les Femmes (SEF) – Une riche expérience pour combattre le trafic et la violences envers les femmes La prévention du trafic et de l’exploitation sexuelle des mineurs La Roumanie : d’un pays de transit au pays d’origine du trafic des êtres humaines La Roumanie, point de transit et d'origine pour les Moldaves et les Ukrainiennes La violence envers les femmes – Le Rapport sur 2004 de l’Ambassade des Etats Unis à Bucarest Le dur réveil des femmes de l’Est Le profil des victimes d’origine roumaine trafiquées aux fins d’exploitation sexuelle LES FEMMES DE PLUS EN PLUS VICTIMES DU TRAFIC DES ÊTRES HUMAINS Les femmes roumaines sont toujours victimes de la violence familiale et de la pauvreté Les réseaux criminels de l’Europe de l’Est, actifs dans les pays de l’UE Les victimes du trafic assistées par l’Organisation Internationale de la Migration de Bucarest en 2004 Programme Daphné de l’UE contre les violences envers les femmes Rapport sur le trafic d’êtres humains dans les Balkans Trafic à des fins de travail forcé en Europe Un million d’enfants de 14 ans ont été témoins de scènes de violence domestique Violence contre les femmes - rapport de la Rapporteuse spéciale Violence domestique – la situation des roumaines Conférence Internationale sur le trafic des êtres humains Interrogatoires marathon des trafiquants roumains des êtres humains L’inauguration d’un centre pour les enfants roumains victimes du trafic ou rapatriés La première campagne internationale contre le trafic des êtres humains Nouvelles et Campagnes en cours >>>
Log in
 

LES FEMMES DE PLUS EN PLUS VICTIMES DU TRAFIC DES ÊTRES HUMAINS

■ ■ ■
Interpol a estimé en octobre 2004 que la forte rentabilité du trafic des êtres humains et la faiblesse des peines encourues pousseraient certaines organisations criminelles, notamment spécialisées dans le trafic des stupéfiants, à se « reconvertir » dans le trafic des femmes.

Des centaines de milliers de jeunes femmes, originaires d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine ou du sud-Est de l’Europe, actives dans la prostitution au sein de l’U.E. ou dans des pays voisins, seraient les victimes de ces réseaux. Ainsi, en Norvège, où la prostitution est légale, l’implication du crime organisé dans la prostitution qui, jusqu’il y a peu, était exceptionnelle, est devenue «la règle » selon les autorités policières d’Oslo.

Selon Stephen SCHMERBECK, responsable de la lutte contre le trafic des êtres humains à Interpol, les femmes exploitées sexuellement en Europe seraient, pour 69% d’entre elles, âgées de 19 à 26 ans, mais «beaucoup seraient mineures». Selon Sophie JEKELER, présidente du Réseau européen contre la Traite des Femmes à des fins d’exploitation sexuelle(qui s’exprimait à Monaco, le 18 octobre, au 6 ème Sommet international sur le Crime transnational), le fossé existant entre les niveaux de vie de l’Union européenne et celui de ses voisins immédiats du sud-Est (Roumanie, Bulgarie, Albanie, ex-Yougoslavie) favorise la traite des femmes. Celle-ci semble d’autant plus difficile à combattre que les victimes peuvent présenter des profils très différents : on trouve aussi bien des très jeunes femmes ou des jeunes filles « piégées » par la promesse d’un emploi de serveuse, de baby-sitter ou d’artiste de cabaret que des prostituées expérimentées qui peuvent elles-mêmes organiser leur activité voire monter un réseau.

La lutte contre le trafic des êtres humains à fin d’exploitation sexuelle nécessite une dynamique propre. De nombreux experts insistent ainsi sur le fait que cette forme d’exploitation est souvent occultée par la lutte contre l’immigration clandestine et que, même quand des solutions spécifiques existent – comme en Belgique – elles n’enrayent pas le phénomène que la mondialisation rend encore plus difficile à cerner : il n’est plus rare, par exemple, de voir des jeunes femmes originaires d’Amérique du Sud ou de l’ex-URSS « circuler » entre l’Europe et les pays riches d’Asie, essentiellement le Japon, et «passer » entre les mains d’organisations qui semblent s’être livrées à un partage de territoire au niveau planétaire.

Source : European Strategic Intelligence and Security Centre (ESISC).

NOTE BREVE

Copyrights : CC by-nc-sa 2.0
Last modified 2005-12-13 04:25 PM