National News Flashes - Pakistan
Pakistan: Situation critique
par Saleha Athar
La situation politique du Pakistan se degrade de jours en jours avec la presence de Talibans et de terroristes ayant leur propres intérêts : des attentats terroristes ont lieu toutes les semaines, le nombre de kidnappings augmente, des gens sont assassinés, accusés de blasphème, le nombre de viols augmente, les forces de l’ordre ne fonctionnent pas correctement, et le gouvernement ferme les yeux sur ces problèmes. Celui-ci a d’ailleurs échoué dans toutes ses tentatives pour résoudre les problèmes et les agences le dominent aujourd’hui, créant une atmosphère pénible pour la population.
Karachi est une grande ville et le centre industriel du Pakistan. Chaque année, 80% du revenu total du pays y est produit. Des gens de toutes les provinces viennent s’y installer pour le travail et les affaires. La plupart d’entre eux vit dans des quartiers pauvres. Mais aujourd’hui la ville est aux mains de terroristes tuant des innocents, détruisant l’activité économique, visant les petits commerçants et créant un climat de peur et d’instabilité dans les zones les plus pauvres où les femmes travaillent chez elles. Et leurs émeutes ont une couleur ethnique. Cette technique permet aux capitalistes de s’emparer de l’économie du pays.
Les activités terroristes ont démarré quand de gros capitalistes ont voulu s’emparer de l’industrie et détruire l’économie du pays afin de fragiliser les petits commerçants et pour cela, ils se sont unis à des partis politiques et religieux et à des groupes mafieux. Les capitalistes soutiennent ces groupes et ces partis qui répandent la violence dans la ville et y sèment l’agitation. Ces partis ont divisé la ville sur base ethnique et ont créer des « zones interdites ». Si quelqu’un d’un autre groupe y pénètre, il se fait tuer par les terroristes. Ils portent des armes et les utilisent trés librement, sans restriction. Le gouvernement pakistannais ne parvient pas à contrôler la situation car trop de gens la soutiennent ; il ne parvient pas à assurer la sécurité au public et les autorités administratives n’arrêtent pas les coupables.
Après cinq mois d’activité terroriste, l’atmosphère de la ville n’est que chagrin et lamentation. Toute activité économique y est bloquée. En cinq mois, 1400 innocents ont été tués sur base ethnique ou politique. Rien qu’au mois d’août, 220 personnes ont été tuées et 1400 voitures incendiées.
Dans les zones où la population est visée, la plupart des gens est illettrée et occupe un emploi précaire. Les familles ont entre 5 et 8 enfants et les femmes travaillent à domicile. Nombreux pères de famille ont été assassinés et les femmes sont aujourd’hui les seules responsables des enfants. Quelques femmes travaillent dans des usines des vêtement ou de plastique mais ne peuvent se rendre sur leur lieu de travail à cause de la violence et des grêves dans les transports. Nombreux patrons ont d’ailleurs du fermer leur usine pour une durée indéterminée . Le nombre de femmes veuves et d’enfants orphelins est en augmentation et la plupart vit en-dessous du seuil de pauvreté.
La société civile et des membres d’ONG se sont dressés contre ces actions terroristes et nous avons organisé un conférence afin de discuter de la situation de la ville et lutter contre le terrorisme. Seuls deux partis politiques se sont joint à nous mais huit partis nationalistes sont venu discuter du problème. Quatre organisations de femmes sont également venues pour présenter la situation des femmes. Nous avons décidé de visiter ces zones et encourager les familles des victimes, leur promettant tout le soutien dont elles ont besoin. Suite à la conférence, un groupe a été formé : « Les citoyens concernés de Karachi », faisant appel aux aides humanitaires, intellectuels, docteurs, femmes activistes, avocats... de venir se joindre à nous pour réinstaurer la paix et sauver des innocents. Nous avons aussi demandé au gouvernement de désarmer la ville, nous avons manifesté avec les victimes, nous avons organisé une conférence de presse et visité les zones où les assassinats ont lieu. Les femmes y vivant ont peur pour leurs enfants, elles demandent à être protégées, elles nous ont confié « nous vivons en paix avec nos voisins, nous ne faisons pas de différence ethnique ».
La celebration du EID a lieu le 1er septembre. Il s’agit d’un grand évènement religieux dans le pays mais à cause du terrorisme, la population n’a pas pu acheté tout ce don’t elle avait besoin pour le célébrer.
Destructions climatiques
D’un autre côté, les precipitations des moussons ont eu des conséquences néfastes dans les zones rurales, détruisant les cultures. Les habitants ont perdu tout ce qu’ils possédaient et vivent aujourd’hui sans abri. Ils n’ont rien à manger et ne disposent pas d’eau potable. Ils essayent juste de se protéger.
Femmes et enfants se plaignent et élèvent leur voix contre le gouvernement qui ne leur fournit ni secours ni sécurité. Ils clament des slogans et manifestent avec des bannières.
Elles réclament un abri parce qu’elles vivent aujourd’hui avec de l’eau jusqu’aux genoux et sont obligés de vivre dans la rue. Il y a un an, les innondations ont détruit leurs maisons et leurs terres et rien n’a séché. Au contraire, la mousson n’a fait qu’augmenter l’eau qui stagnent dans les champs. La population attend l’aide du gouvernement et des philantropes. Un soutien leur a été accordé mais celui-ci est largement insuffisant.
Les affectés nous ont confié que certains riches propriétaires ont essayé de kidnapper une jeune fille alors que celle-ci était en train de dormir sur le bord de la route mais heureusement les autres se sont réveillé et ont fait du bruit, du coup ils ont du laisser la jeune fille et s’enfuir. Les gens se sont plaint auprès de l’administration mais les coupables viennent de leurs familles-mêmes donc ça n’a mené nulle part.
par Saleha Athar
La situation politique du Pakistan se degrade de jours en jours avec la presence de Talibans et de terroristes ayant leur propres intérêts : des attentats terroristes ont lieu toutes les semaines, le nombre de kidnappings augmente, des gens sont assassinés, accusés de blasphème, le nombre de viols augmente, les forces de l’ordre ne fonctionnent pas correctement, et le gouvernement ferme les yeux sur ces problèmes. Celui-ci a d’ailleurs échoué dans toutes ses tentatives pour résoudre les problèmes et les agences le dominent aujourd’hui, créant une atmosphère pénible pour la population.
Karachi est une grande ville et le centre industriel du Pakistan. Chaque année, 80% du revenu total du pays y est produit. Des gens de toutes les provinces viennent s’y installer pour le travail et les affaires. La plupart d’entre eux vit dans des quartiers pauvres. Mais aujourd’hui la ville est aux mains de terroristes tuant des innocents, détruisant l’activité économique, visant les petits commerçants et créant un climat de peur et d’instabilité dans les zones les plus pauvres où les femmes travaillent chez elles. Et leurs émeutes ont une couleur ethnique. Cette technique permet aux capitalistes de s’emparer de l’économie du pays.
Les activités terroristes ont démarré quand de gros capitalistes ont voulu s’emparer de l’industrie et détruire l’économie du pays afin de fragiliser les petits commerçants et pour cela, ils se sont unis à des partis politiques et religieux et à des groupes mafieux. Les capitalistes soutiennent ces groupes et ces partis qui répandent la violence dans la ville et y sèment l’agitation. Ces partis ont divisé la ville sur base ethnique et ont créer des « zones interdites ». Si quelqu’un d’un autre groupe y pénètre, il se fait tuer par les terroristes. Ils portent des armes et les utilisent trés librement, sans restriction. Le gouvernement pakistannais ne parvient pas à contrôler la situation car trop de gens la soutiennent ; il ne parvient pas à assurer la sécurité au public et les autorités administratives n’arrêtent pas les coupables.
Après cinq mois d’activité terroriste, l’atmosphère de la ville n’est que chagrin et lamentation. Toute activité économique y est bloquée. En cinq mois, 1400 innocents ont été tués sur base ethnique ou politique. Rien qu’au mois d’août, 220 personnes ont été tuées et 1400 voitures incendiées.
Dans les zones où la population est visée, la plupart des gens est illettrée et occupe un emploi précaire. Les familles ont entre 5 et 8 enfants et les femmes travaillent à domicile. Nombreux pères de famille ont été assassinés et les femmes sont aujourd’hui les seules responsables des enfants. Quelques femmes travaillent dans des usines des vêtement ou de plastique mais ne peuvent se rendre sur leur lieu de travail à cause de la violence et des grêves dans les transports. Nombreux patrons ont d’ailleurs du fermer leur usine pour une durée indéterminée . Le nombre de femmes veuves et d’enfants orphelins est en augmentation et la plupart vit en-dessous du seuil de pauvreté.
La société civile et des membres d’ONG se sont dressés contre ces actions terroristes et nous avons organisé un conférence afin de discuter de la situation de la ville et lutter contre le terrorisme. Seuls deux partis politiques se sont joint à nous mais huit partis nationalistes sont venu discuter du problème. Quatre organisations de femmes sont également venues pour présenter la situation des femmes. Nous avons décidé de visiter ces zones et encourager les familles des victimes, leur promettant tout le soutien dont elles ont besoin. Suite à la conférence, un groupe a été formé : « Les citoyens concernés de Karachi », faisant appel aux aides humanitaires, intellectuels, docteurs, femmes activistes, avocats... de venir se joindre à nous pour réinstaurer la paix et sauver des innocents. Nous avons aussi demandé au gouvernement de désarmer la ville, nous avons manifesté avec les victimes, nous avons organisé une conférence de presse et visité les zones où les assassinats ont lieu. Les femmes y vivant ont peur pour leurs enfants, elles demandent à être protégées, elles nous ont confié « nous vivons en paix avec nos voisins, nous ne faisons pas de différence ethnique ».
La celebration du EID a lieu le 1er septembre. Il s’agit d’un grand évènement religieux dans le pays mais à cause du terrorisme, la population n’a pas pu acheté tout ce don’t elle avait besoin pour le célébrer.
Destructions climatiques
D’un autre côté, les precipitations des moussons ont eu des conséquences néfastes dans les zones rurales, détruisant les cultures. Les habitants ont perdu tout ce qu’ils possédaient et vivent aujourd’hui sans abri. Ils n’ont rien à manger et ne disposent pas d’eau potable. Ils essayent juste de se protéger.
Femmes et enfants se plaignent et élèvent leur voix contre le gouvernement qui ne leur fournit ni secours ni sécurité. Ils clament des slogans et manifestent avec des bannières.
Elles réclament un abri parce qu’elles vivent aujourd’hui avec de l’eau jusqu’aux genoux et sont obligés de vivre dans la rue. Il y a un an, les innondations ont détruit leurs maisons et leurs terres et rien n’a séché. Au contraire, la mousson n’a fait qu’augmenter l’eau qui stagnent dans les champs. La population attend l’aide du gouvernement et des philantropes. Un soutien leur a été accordé mais celui-ci est largement insuffisant.
Les affectés nous ont confié que certains riches propriétaires ont essayé de kidnapper une jeune fille alors que celle-ci était en train de dormir sur le bord de la route mais heureusement les autres se sont réveillé et ont fait du bruit, du coup ils ont du laisser la jeune fille et s’enfuir. Les gens se sont plaint auprès de l’administration mais les coupables viennent de leurs familles-mêmes donc ça n’a mené nulle part.
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