avril 2002 - Portraits d'ici et d'ailleurs - Moyen-Orient/Monde Arabe
|
Ne plus être des « citoyennes de seconde zone »La reprise du conflit armé mené par Israël contre l'État palestinien au moment même où se déroulait la rencontre au siège des Nations Unies a accentué la colère des femmes arabes contre une guerre qui dure depuis de nombreuses années, où les résolutions de l'ONU ne sont jamais appliquées, et qui fait de nombreuses victimes.
La politique israélienne, constatent-elles dans une plate-forme commune, mène à l'occupation, à la migration, aux déplacements, à la course aux armements, et pèse sur les budgets des États arabes. Femmes et enfants sont les premiers à en subir les effets. Elles demandent la fin de la militarisation excessive de la région et le retrait des troupes israéliennes de la Cisjordanie et du sud Liban et des hauteurs du Golan, en Syrie. « Israël occupe toujours une partie de notre territoire. Nous sommes particulièrement concernées par cette question », écrit une membre de la coordination syrienne. Les Libanaises réclament également le retrait des troupes israéliennes de leur pays et « la fermeture définitive des prisons ». Cette thématique est aussi ressortie lors de la marche régionale, le 24 septembre 2000 à Beyrouth, au Liban. Elle préoccupe aussi les Israéliennes qui mènent des actions pour obtenir une solution pacifique au conflit (marches, vigiles…). Parce que les femmes sont les premières victimes de la mondialisation néo-libérale (participation tunisienne)
|
|
Copyrights
:
CC by-nc-sa 2.0
Last modified 2006-03-23 03:09 PM This item is available in Français, English, Español |