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Les pas des femmes martèlent le pavé du monde
THAILANDE
Menée essentiellement en direction des travailleuses et des habitantes des bidonvilles, la campagne thaïlandaise de la Marche a permis de récolter 11 000 signatures. Une cinquantaine de séminaires ont été organisés autour des revendications mondiales.
Le 11 octobre 2000, les femmes ont transmis leurs revendications au responsable de la section Femmes en développement de la Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique, en présence de 250 manifestantes.
Photo ci-dessus : Les femmes procèdent à la signature de pétitions.
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PAKISTAN
Théâtre, chant, poésie ont marqué le lancement de la Marche le 8 mars 2000, à Karachi et dans tout le pays, axée sur la participation des femmes à l'économie du pays.
Une étude a été menée, le 22 juillet, sur la situation des travailleuses domestiques. En 2001, la Marche a participé à une discussion générale sur la situation des femmes. En 2002, elle encouragera la participation des femmes aux élections démocratiques.
Photo ci-dessus : Un séminaire lance la Marche à Akhter.
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SRI LANKA
Au Sri Lanka, les femmes rurales se sont mobilisées contre la violence conjugale. « Faire de chaque foyer, un lieu pacifique », a été une de leurs revendications.
Les réseaux de femmes ont décidé de poursuivre les actions en 2001, autour de la paix, de participer à des rencontres régionales sur la torture et d'agir afin de donner plus de force et de pouvoir aux femmes.
Photo ci-dessus : Lecture des revendications, le 8 mars 2000.
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CORÉE DU SUD
La pauvreté et la violence proviennent du néo-libéralisme économique et du patriarcat, disent clairement les Coréennes. Elles exigent des mesures contre les abus sexuels, le trafic sexuel des femmes, contre les viols, notamment ceux réalisés par les soldats de l'armée US et en temps de guerre et contre la préférence donnée au fils dans l'héritage.
Elles réclament des programmes spéciaux pour les femmes touchées pus spécifiquement par la pauvreté.
Photo ci-dessus : Manifestation pour le lancement de la Marche, le 8 mars 2000.
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AUSTRALIE
Les Australiennes ont organisé des festivals dans plusieurs villes, en octobre 2000. Des ateliers, conférences, menés par de vastes coalitions rassemblant des groupes très diversifiés, se sont déroulés tout au long de l'année. Les Australiennes exigent du gouvernement des excuses à la « génération volée », cette génération d'Aborigènes que les colons blancs a dépossédée de ses terres et de près de la moitié de ses enfants pour les placer dans des foyers.
Photo ci-dessus : Marche des Australiennes en mars 2000.
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