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avril 2002 - Des pas : Une marche... à suivre

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Des pas : Une marche... à suivre

Sommaire
Préface
Du pain, des roses et des pas
Revendications
Actions pour révolutionner le monde
Expressions pour construire les solidarités
Portraits d'ici et d'ailleurs
Des pas : Une marche... à suivre
Sources

« La Marche Mondiale
des Femmes continue »

Les déléguées adhèrent à cette nouvelle proclamation. « Il faut maintenir la pression » ; « Il faut faire pression tout le temps » ; « Il faut renforcer le mouvement » ; « La Marche a été un cadre approprié, nos revendications ont été entendues » ; « Il y a encore beaucoup à faire » (concernant la pauvreté et la violence), ont dit les participantes, insistant sur le fait que la Marche est « un des rares réseaux capable d'introduire des revendications féministes sur la scène mondiale ».

Des courriers, téléphones, fax, courriels qui parviennent des différents pays, il ressort que oui, dans des pays, les coordinations vont se maintenir en place. Là où les femmes ont décidé de la dissoudre (pour des raisons financières ou politiques), elles vont relayer les revendications de la Marche dans leurs groupes militants d'origine.

Dans un monde qui évolue, la Marche a, elle aussi, actualisé le contenu de ses revendications. Malgré l'extrême sensibilité que suscitent certaines questions (les droits des lesbiennes, le droit à l'avortement, par exemple), les participantes ont voté un ajout à la seconde revendication pour éliminer la violence envers les femmes.

En 2002, lors du Forum social mondial de Porto Alegre, manifestation en faveur du droit à l'avortement

Celle-ci stipule désormais que « les États reconnaissent dans leurs lois et actions que toutes les formes de violence à l'égard des femmes sont des violations des droits humains fondamentaux et ne peuvent être justifiées par aucune coutume, religion, pratique culturelle ou pouvoir politique. Ainsi, les États doivent reconnaître aux femmes le droit de disposer de leur vie et de leur corps et de maîtriser leur fécondité (droit à l'avortement et à la contraception, contre les stérilisations forcées et pour le droit de mettre au monde des enfants).

Un comité de suivis de la Marche composé de neuf femmes venant des différentes régions du monde a été constitué. Il assurera la liaison jusqu'à la prochaine rencontre internationale.

Les femmes ont rappelé leur opposition radicale au militarisme dans les États, à tous les fondamentalismes et en faveur de la paix. Le vendredi 5 octobre, à Montréal, a été organisée une vigile en faveur de la paix. L'action a été reprise dans une quinzaine de pays.

Vigile en faveur de la paix, le 5 octobre 2001,
dans les rues de Montréal
(Photo : Marik Boudreau)

Les manifestantes ont lancé un « appel de la Marche mondiale des femmes pour construire un monde égalitaire, solidaire, démocratique et pacifique » dans lequel elles rappellent que, depuis toujours, les femmes sont les premières victimes des actes de barbarie, des guerres et crimes de toutes sortes, qui ne font que renforcer les intérêts des grandes puissances, des industries de l'armement, des compagnies transnationales… Elles ont de nouveau fait appel à l'ONU pour jouer un rôle actif dans les crises mondiales.

Pour en savoir plus, consultez :
3e Rencontre internationale de la Marche mondiale des femmes du 2 au 6 octobre 2001 - Résumé des décisions >>>
 

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Femmes en marche
Regards sur les actions et revendications de la Marche mondiale des femmes
Avril 2002
  
Copyrights : CC by-nc-sa 2.0
Last modified 2006-03-23 03:09 PM
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