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L’Assistance aux victimes du trafic accordée par la Fondation SEF

■ ■ ■
par Dina LOGHIN

La Fondation SEF a développé beaucoup de projets pour prévenir et combattre le trafic des femmes, financés par l’Organisation Internationale de la Migration (OIM).

L'OIM développe des programmes de rapatriement volontaire des citoyens roumains victimes du trafic dans des pays comme : la Yougoslavie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Macédoine, l'Albanie, l'Italie etc. L'OIM finance aussi le processus de réintégration sociale après le rapatriement des personnes trafiquées. La Fondation SEF a développé aussi de vastes programmes de prévention du trafic dans les lycées, en collaboration avec ou financés par la Fondation pour une Société Ouverte, les Fonds Hollandais ou d’autres partenaires nationaux qui luttent pour combattre le trafic.

Comment son recommandées les victimes du trafic

  • L'OIM facilite le rapatriement des personnes trafiquées en leur donnant un support financier et une aide pour l’élaboration des actes nécessaires au rapatriement
  • L'OIM contacte la Fondation SEF et lui transmet tous les informations nécessaires à  l’approche et la solution des cas
  • A la suite des activités de prévention développées dans les lycées, soit les personnes visées (les élèves), soit leur collègues ou enseignants ont rapporté les cas.

Les manières d’intervention pour assister les victimes du trafic

Les financements ont soutenu l’assistance sociale, médicale et psychologique des victimes,  l’élaboration et l’application du plan d’assistance des victimes du trafic pour leur réintégration sociale.

Le financement de la part de l’OIM a été accordé pour chaque victime du trafic, pendant trois mois, après que la Fondation SEF eut accepté la demande de l’OIM Bucarest.

La première étape a compris des activités obligatoires pour la Fondation SEF:

  • au moins une séance de conseil psychologique et deux séances d’assistance sociale pour une personne assistée
  • la planification et l’accomplissement des analyses pour le contrôle médical, surtout le contrôle gynécologique et le test du SIDA
  • une enquête sociale et un plan de réintégration sociale
  • l’élaboration du plan narratif et de la proposition d’un plan d’intégration pour les remettre à l'OIM

La deuxième étape a compris l’acceptation des activités prévues dans le plan de réintégration sociale et l’élaboration d’un rapport financier.

Le plan de réintégration sociale

Le plan de réintégration sociale a précisé la forme d’action choisie (la reprise des cours, la formation professionnelle continue, trouver un travail etc.) et les frais nécessaires.

Au point de vue chronologique, l’assistance des victimes du trafic accordée par le personnel de SEF a respecté les étapes suivantes:

  • La victime rapatriée est contactée par le personnel spécialisé de SEF
  • La première rencontre avec la victime et l’obtention de son accord pour l’intégration dans le programme
  • L’élaboration du plan d’assistance et de réintégration sociale de la victime, de la manière suivante:
    • L’analyse des besoins de la victime. En général, ils comprennent: la sécurité sociale et psychologique, un domicile (les victimes n’ont pas un domicile stable ou elles ne sont plus reçues à la maison par la famille d’origine), des ressources financières, la continuation ou la terminaison des études, un travail
    • L’élaboration du plan personnel de récupération et de réintégration (l’aide matérielle, médicale, financière, sociale, psychologique, juridique, conseil éducationnel, scolaire ou pour la recherche d’un travail
    • Le déroulement du plan, l’évaluation permanente des étapes parcourues et les résultats de la récupération individuelle
    • L’évaluation finale de l’évolution de la personne qui a été trafiquée
    • L’élaboration d’une stratégie de support pour la bénéficiaire, après qu’elle soit sortie du projet
Copyrights : CC by-nc-sa 2.0
Last modified 2005-10-03 04:45 PM