National News Flashes - Basque Country
Pour le droit à l'avortement, Solidarité avec les femmes de Pologne, du Portugal et d'Andorre
Nous, femmes de la Coordination Européenne de la Marche Mondiale
des Femmes réunies à Irun au Pays Basque les 20, 21 et 22 octobre 2006,
exprimons notre active solidarité avec la lutte des femmes
polonaises, portugaises et andoriannes pour le droit à avorter et à
décider de leur vie sexuelle et reproductive. En ce moment, les
mouvements "anti-choix" s'organisent dans le but de faire régresser les
lois et les droits par les femmes
- En Pologne, des groupes et associations qui demandent " la protection
de la vie humaine dés la conception " ont proposé une modification de
la Constitution. Nous savons que les femmes polonaises souffrent déjà à
cause d'une loi restrictive qui ne leur permet pas de décider
d'avorter, mais cette proposition est encore plus
dure et plus dangereuse et répond aux milieux les plus conservateurs du
pays, l'église y compris. La Coordination Européenne de la MMF a
adressé une lettre au Président de la République et au Premier
ministre de la République Polonaise pour qu'ils rejettent la
modification. Elle participera aux mobilisations comme en France le 4
novembre devant l'ambassade de Pologne.
Au Portugal, les femmes n'ont pas le droit d'interrompre leur grossesse, et c'est le seul pays d'Europe où elles sont encore jugées et emprisonnées pour avoir exercé leur droit a l'avortement. Les Portugaises et les Portugais vont de nouveau être appelés à participer à un referendum pour dépénaliser l'avortement. Pour les femmes portugaises et pour le mouvement féministe, c'est un moment décisif dans leur longue lutte pour le droit à disposer de leurs corps et pour en finir avec une situation humiliante. La Coordination européenne de la MMF est solidaire de leur lutte pour le OUI au referendum et pour la dépénalisation de l'avortement. Elle s'engage à donner tout son appui aux mobilisations que proposera le mouvement féministe portugais.
- En Andore, le Code Pénal pénalise encore aujourd'hui l'avortement et seules les pressions internationales pourraient aider à faire avancer les choses.
La lutte des femmes portugaises, polonaises et andoriannes est aussi la notre. Solidarité.