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World March of Women

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Informations sur le conflit à la République Centrafricaine

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Le 17 janvier passé un accord de paix a été signé à Libreville entre l’actuel gouvernement de la République Centrafricaine, l’opposition et les rebelles de la Séléka (alliances en langue songo). Séléka a initié une offensive militaire au nord du pays le 10 Décembre 2012 en direction à la capitale Bangui. Les rebelles réprochaient au président Bozizé la non-application des accords de paix de 2007 et 2011, surtout le désarmement et l'insertion dans l'armée centrafricaine de tous les anciens belligérants. Ils profitent aussi d’un mécontement de la population de l’interieur des pays qui considere que le gouvernement ne s’occupe que de la capital Bangui.

Malgré ce accord, la rébellion continue à faire des exactions et la communication avec l'arrière pays reste toujours inexistante. Dans la préfecture de Nana Gribizi, localité situé à 305 kilomètre de Bangui, depuis 5 jours, les rebelles cassent les maisons et violent les femmes et les petites filles. Elisabeth Blanche Olofio, journaliste à la radio local de Bambari, est disparue. Aprés que le mouvement des femmes a fait une campagne de distribution de sa photo dans la capitale, le Chef de l'État a parlé dans son discours que la journaliste « serait » en vie, mais où reste la grande question. La situation dans le pays est inquiétante et très compliquée pour la femme.

L'accord de paix signé entre les deux parties ne parle pas de la situation de la population dans les zones occupées. Les prix des denrées alimentaires est multiplié par 10 et même avec l’argent, la population ne peut circuler librement à cause des vols. Il y a le risque aussi sur les services de santé. Au pays 2/3 des structures de santé dans les provinces sont tenues par des églises, cible preferé de pillage. Les écoles se sont vidé, la plupart des éléves et les professeurs ne vennaient pas, surtout celles et ceux qui habitent loin et qui n’ont pas le temps de retourner chez eux à cause du couvre-feu. Maintentant le couvre feu est allégé de 23 heures à 5 heure du matin. Les barrières des milices (soit des rebelles ou de l’armée régulière) au niveau de la capitale sont levées.

L’accord formel est encore distante de la réalité des communautés plus pauvres et distantes de la capital, même que le media mainstream ne parle de ça.  Le Réseau des Femmes Croyantes Médiatrices de la Paix, l'Association TAPANDE ti Bé Africa, et la Coordination diocésaine des Femmes Chrétiennes Catholiques(associations membres de la MMF) en concertation avec les femmes de l'Eglise Christ Roi et l'Association des femmes Baptistes se reuniron mardi prochain, le 22 janvier pour aborder la question de la paix et la lecture en tant que femme des résolutions de Libreville.

Copyrights : CC by-nc-sa 2.0
Last modified 2013-01-21 04:36 PM
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