Rapport d'activités - Mars 2003
RAPPORT D'ACTIVITÉS – MARS 2003 |
Ce rapport présente les activités ayant eu lieu entre octobre 2001 et mars 2003 et était déposé à la 4ième Rencontre internationale de la Marche mondiale des femmes tenue à New Delhi, Inde en mars 2003.
La Marche mondiale des femmes a fait émerger dans la sphère internationale un mouvement féministe d’une extraordinaire vitalité et créativité, d’une immense capacité de mobilisation et d’action, d’un grand souci d’éducation populaire sur des questions réservées jusque-là aux « experts » des questions économiques et politiques. En unissant leurs efforts, par-delà les frontières, par-delà les diverses cultures, les femmes ont donné aux multiples mouvements des femmes à travers le monde, un nouveau souffle, une nouvelle détermination.
Après la 3e rencontre internationale d’octobre 2001, nous avions le défi de consolider ce réseau féministe d’actions mondiales contre la pauvreté et la violence envers les femmes en plus de réaliser un bilan de cet événement sans précédent. Voici les grandes lignes du travail accompli et quelques perspectives ou questionnements pour inspirer notre travail.
Bilan de la Marche en l’an 2000
La Marche mondiale des femmes en l’an 2000 a donné forme à de multiples activités dans chacun des pays participants et permis à des groupes de se concerter dans un plan d’action pour lutter contre la pauvreté et la violence envers les femmes. Dans certains pays cela a été l’occasion de renforcer les mouvements de femmes et de les rendre plus visibles. Certains pays ont obtenu des gains concrets, par exemple, les femmes du Togo ont obtenu la révision du Code de la famille ; au Panama, la Marche a amené le gouvernement à signer le Protocole optionnel à la Convention sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes ; au Venezuela et au Mozambique, les femmes ont fait des propositions pour l'instauration d'une loi sur la violence conjugale. Chaque pas nous a convaincues de l’importance de poursuivre nos actions. Un document intitulé « Femmes en Marche, regards sur les revendications et les actions de la Marche mondiale des femmes » fait le bilan des actions menées par les femmes des pays participants depuis 1998. Ce document produit en trois langues (français, anglais et espagnol) a été envoyé à l’ensemble des groupes participants de la Marche. Riche en images et en hyper liens, un bilan multimédia est aussi disponible sur notre site web.
Poursuite de la Marche mondiale des femmes
L’originalité de la Marche mondiale des femmes a été de lier la lutte contre la pauvreté et la violence envers les femmes. De plus, nous l’avons fait dans un contexte où nous n’avions pas à répondre à une demande de consultation ou à nous prononcer dans le cadre d’une conférence organisée par une institution internationale mais bien sur nos propres bases avec des actions définies par nous. C’est d’ailleurs cette notion d’action collective, d’éducation populaire permettant aux femmes de la base de soulever les problèmes et d’identifier des solutions, qui a fait dire aux femmes présentes à New York en octobre 2000 que nous nous devons de maintenir ce réseau de solidarité féministe d’action agissant au-delà des frontières, des différences. C’est aussi pour cette raison que nous mobilisons de nouveau les femmes pour faire une autre action mondiale en 2005.
4e Rencontre internationale
La quatrième rencontre internationale de la Marche mondiale des femmes devait avoir lieu au Mexique à la fin 2002 mais après discussion au Comité de suivis et avec la coordination mexicaine la rencontre a été déplacée en Inde. Après avoir fait le constat que nous n’avions malheureusement pas les ressources financières suffisantes pour organiser cette rencontre et afin de donner plus de temps de préparation aux coordinations nationales, nous avons reporté cette rencontre jusqu’en mars 2003. En juillet 2002, nous avions préparé et envoyé aux coordinations nationales un document préparatoire leur permettant d’aborder diverses questions centrales pour la consolidation de notre réseau et la planification de nos prochaines actions. Nous avions aussi demandé aux coordinations de nous faire parvenir leurs réponses avant la rencontre du Comité de suivis de décembre, 30 pays ont répondu. C’est à partir de ces commentaires que le Comité de suivis a construit le cahier de propositions pour la rencontre de l’Inde.
Nos objectifs principaux pour la 4e rencontre internationale sont d’adopter un plan stratégique d’actions nous menant à 2005 ainsi que l’adoption d’une structure décisionnelle et organisationnelle. Au-delà d’un cadre, c’est aussi notre façon de travailler que nous devrons revoir en plus de résoudre le problème chronique d’instabilité financière. Nous y reviendrons plus loin.
Les femmes et la paix
Au cours de l’année, nous avons été interpellées pour participer à des actions appelant à l’inclusion des femmes dans les processus de paix et pour stopper l’appel à la guerre. La Marche a été active au niveau national et international en faisant circuler notre Appel à la paix dans les médias, en organisant des vigiles contre le bombardement de l’Afghanistan, en réclamant une solution pacifique au conflit israélo-palestinienne. Nous sommes partie prenante d’une action en cours pour contrer une guerre contre l’Irak plus particulièrement en invitant les coordinations nationales à s’engager dans les divers mouvements anti-guerre et en faisant circuler les différents appels à l’action des mouvements sociaux internationaux.
La marche mondiale des femmes et la mondialisation
Nous étions présentes au Forum social mondial de 2002 et nous avons réalisé un séminaire sur les alternatives économiques féministes et une conférence sur la violence envers les femmes dans le thème des droits humains. Nous avons produit deux textes d’analyse qui servent aussi pour faire connaître davantage les alternatives portées par la Marche mondiale des femmes. Notre texte sur la violence envers les femmes a été publié dans un livre portant sur le Forum social mondial (Another World is Possible, popular alternatives to globalization at the World Social Forum, de William Fisher et Thomas Ponniah). Notre texte sur les alternatives économiques féministes qui a été envoyé à l’ensemble des coordinations nationales a servi de base de travail pour notre groupe de travail et avec d’autres réseaux féministes travaillant sur cette question.
Pour le Forum social mondial de 2003, nous avions proposé la réalisation d’un Tribunal international sur l’impact de la mondialisation sur la violence envers les femmes. Cependant, nous n’avons pu réaliser ce tribunal pour diverses raisons. Les difficultés financières d’une part mais aussi parce que notre engagement au sein du Conseil international nous a amené à accepter la responsabilité d’un des axes de discussions du Forum. Nous avons plutôt proposé de faire un panel sur l’égalité entre les hommes et les femmes dans l’axe concernant les droits humains, la diversité et l’égalité. Nous avons ainsi demandé à des mouvements sociaux de venir partager avec nous leur regard sur l’importance de l’analyse féministe dans la lutte contre la mondialisation néolibérale et leur engagement à lutter contre le sexisme. Voir la déclaration de la Marche mondiale des femmes sur le Forum social mondial et notre bulletin de liaison spécial portant sur le Forum de 2003.
Nous croyons qu’il est urgent de faire les liens qui s’imposent entre la mondialisation et l’accroissement de la répression et de la violence envers les femmes dans un contexte de montée des intégrismes et de la militarisation. C’est pourquoi nous avons aussi organisé un séminaire sur la marchandisation du corps des femmes dans le contexte de la mondialisation lors du dernier Forum social mondial.
Nous avons aussi réalisé un deuxième séminaire sur les alternatives économiques féministes. Nous devons constater combien il est difficile de faire avancer une réflexion plus large sur les modèles économiques qui répondraient à nos aspirations comme féministes. Nous devrons analyser les causes de cette difficulté et voir comment faire avancer cette réflexion avec l’ensemble des coordinations nationales ainsi qu’avec d’autres réseaux féministes.
La lutte pour un autre monde est indissociable de la lutte pour l’égalité. Nous croyons que le Forum social mondial est un lieu privilégié pour faire avancer les droits des femmes et les alternatives portées par les mouvements de femmes. Nous avons aussi été signataires d’un appel à la création d’un réseau mondial des mouvements sociaux afin de se donner un lieu où nous pourrons pousser encore plus loin nos actions et accroître notre influence sur les autres acteurs et actrices de la lutte contre la mondialisation néolibérale. Cependant, il est clair que c’est un travail qui demande énormément de ressources et d’énergies. Nous avons donc le défi de bien identifier pour la prochaine année, quels objectifs nous poursuivrons dans cet axe d’intervention que nous nous sommes donné et quel rôle nous souhaitons jouer dans ces deux processus (Forum social mondial et Réseau mondial des mouvements sociaux) au niveau mondial et régional. Il est à noter combien les femmes de la Marche mondiale des femmes sont actives dans les forums régionaux de l’Europe, de l’Asie, des Amériques, plus particulièrement.
Nous sommes aussi très fières des ponts créés avec de jeunes femmes du campement jeunesse intercontinental du Forum social mondial et lors des forums régionaux. De jeunes femmes de la Marche ont organisé des moments de réflexion et d’actions à l’intérieur du campement et nous avons la responsabilité de poursuivre voire d’accroître ces liens. Certaines jeunes femmes du campement jeunesse dont plusieurs sont déjà engagées dans la Marche mondiale des femmes de leur pays sont en train de mettre sur pied un réseau mondial de jeunes féministes.
Groupes de travail internationaux
Nos sept groupes de travail, mis sur pied en octobre 2001, ont eu quelques difficultés à démarrer et à bien cibler le travail à faire dans un contexte où nos ressources sont limitées au niveau national comme international. En préparation de la rencontre de l’Inde cependant, nous avons pu faire le point sur les difficultés rencontrées et les solutions possibles. Vous trouverez, dans le cahier des propositions, un bref retour sur les réalisations de ces groupes et les propositions pour la prochaine année. Voici un rappel de leur présent mandat :
Groupe de travail sur les alternatives économiques féministes
Ce groupe de travail a comme responsabilité de réfléchir au modèle féministe économique alternatif qui conviendrait à notre analyse et permettrait de sortir les femmes et leurs communautés de la pauvreté de façon structurelle et non conjoncturelle. Il voit à la mise à jour et l’avancement de nos revendications mondiales ainsi que les actions à poser en 2005. Ce groupe était sous la responsabilité de la coordination jordanienne.
Groupe de travail sur la violence envers les femmes
Ce groupe de travail a comme mandat de mettre à jour nos revendications mondiales et de proposer des actions à poser en 2005. De plus, le Comité de suivis avait donné à ce groupe le mandat de la réalisation du Tribunal international sur l’impact de la mondialisation sur la violence envers les femmes. Il était sous la responsabilité de la coordination indienne.
Groupe de travail sur les droits des lesbiennes
Ce groupe a la responsabilité de produire des documents d’éducation populaire permettant aux coordinations nationales de pousser plus loin la réflexion sur la répression envers les femmes lesbiennes. Ce groupe est sous la responsabilité de la coordination du Québec.
Groupe de travail sur le forum social mondial
Ce groupe de travail a comme objectif de préparer notre participation au Forum social mondial en assurant une mobilisation adéquate, en développant des contenus appropriés pour faire progresser nos réflexions sur les alternatives à la mondialisation. Il avait à assurer la participation des coordinations nationales dans les forums régionaux qui ont eu lieu à partir de l’automne 2002. De plus, ce groupe choisi et soutient nos déléguées au Conseil international du Forum social mondial. La coordination brésilienne est responsable de ce groupe.
Groupe de travail sur le réseau d’alerte
Ce groupe avait comme mandat de mettre en place un réseau d’alerte invitant les groupes de la Marche à appuyer et agir pour contrer des situations de violations des droits des femmes dans le monde. Ce groupe est aussi appeler à proposer les meilleurs moyens à mettre en place pour assurer l’efficacité d’un tel réseau. La Suisse a accepté de piloter ce groupe de travail.
Groupe de travail sur la structure
Ce groupe avait pour mandat d’explorer les diverses structures existantes dans des groupes similaires et de proposer un modèle d’organisation qui sera le meilleur reflet de nos attentes. Le groupe est sous la responsabilité du Secrétariat.
Groupe de travail sur l’utilisation des nouvelles technologies
L’utilisation des nouvelles technologies pour mobiliser, communiquer ou organiser des actions mondiales est au cœur des travaux de ce comité. La Marche doit pouvoir à la fois contribuer à l’avancement de la démocratisation de cette technologie et explorer l’ensemble des utilisations que nous pouvons en faire. Le groupe est sous la responsabilité du Secrétariat.
Conférences internationales
La Marche mondiale des femmes a été présente à deux conférences internationales organisées par l’ONU, la Conférence sur le financement du développement qui a eu lieu à Monterrey et le Sommet mondial sur le développement durable de Johannesburg. Ces deux événements ont permis à la Marche de faire connaître ses revendications mondiales et de nouer des liens plus étroits avec les mouvements sociaux portant les mêmes préoccupations de changement que nous. Pour la rencontre à Monterrey, nous avons produit un texte s’adressant aux personnes et organismes qui ont participé au Forum global des ONG « Financement pour le droit à un développement durable et équitable » qui s’est tenu quelques jours avant la Conférence des Nations Unies sur le financement du développement. Nous y développons quelques propositions de rechange au modèle actuel de développement à partir d’une perspective féministe, solidaire et écologique afin de construire le monde dans lequel nous voulons vivre.
À la rencontre de Johannesburg, notre action a été principalement de travailler avec d’autres mouvements sociaux qui se sont mobilisés pour interpeller les gouvernements réunis dans l’enceinte officielle. Sous la bannière « Social Movements United : Food! Land! Jobs! » des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans un des quartiers les plus pauvres de Johannesburg. Organisée par les mouvements sociaux d’Afrique du Sud tels les sans terre et le mouvement anti-privatisation, appuyée par plusieurs mouvements sociaux internationaux, cette marche se situait en continuité des marches anti-globalisation néolibérale de Seattle, Gênes, Porto Alegre.
Lors de la tenue du G-8 en juin 2002 au Canada, nous avons produit un bulletin de liaison spécial sur le NEPAD (nouveau partenariat pour le développement économique de l’Afrique) qui était au cœur de cette rencontre. Bien que très sommaire, ce document cible néanmoins les principales failles de cette nouvelle forme de développement venant d’en haut, ayant la croissance économique comme seul moteur de développement et extrêmement nuisible pour les femmes et les populations défavorisées. Nous avons aussi invité les groupes à faire des actions dans leur pays lors de l’ouverture du G-8 pour dénoncer ce genre de rencontre.
De plus, la Marche mondiale a participé au forum international «Réinventer la mondialisation» organisé par AWID (Association for Women’s Rights in Development) qui a eu lieu à Guadalajara, Mexique en octobre 2002.
Outils de mobilisation
Nous avons produit 7 bulletins de liaison pour faire connaître diverses campagnes ainsi que mobiliser les femmes de la Marche mondiale des femmes sur des sujets précis. Ce bulletin est envoyé électroniquement à environ 3 000 groupes participants. Nous avons fait un envoi à l’ensemble des groupes participants i.e. 5 600 groupes lors de l’envoi de notre bilan « Femmes en marche ». Nous continuons d’animer une liste de discussions rejoignant des femmes de près de 100 pays et permettant de diffuser rapidement des appels à l’action. De plus, nous avons enrichi notre site web en incluant le bilan de la Marche mondiale des femmes en version multimédia.
Structure et fonctionnement
En octobre 2001, nous avons mis sur pied un Comité de suivis qui avait comme tâche d’assurer les suivis de cette rencontre et de préparer la prochaine rencontre internationale. Ce Comité composé de neuf femmes (voir liste ci-jointe) s’est rencontré 5 fois. Tel que décidé en 2001, le Comité avait comme responsabilité de voir à rendre la Marche mondiale des femmes autonome vis-à-vis la Fédération des femmes du Québec. Afin de faciliter les demandes de financement et pour respecter la décision prise à notre rencontre, les démarches ont été entreprises pour obtenir une charte. Le 14 mai dernier, la Marche mondiale des femmes a été légalement constituée selon la loi québécoise des compagnies. Les neuf femmes du Comité de suivis, nommées lors de la 3e rencontre internationale en sont les administratrices. Lors de la prochaine rencontre en Inde, nous adopterons la structure décisionnelle et organisationnelle de la Marche mondiale des femmes et élargirons le membership selon les décisions prises. Plus qu’une façon de se structurer, c’est notre façon de travailler que nous devons établir pour les prochaines années.
Financement
C’est sans aucun doute la partie la plus difficile de notre travail. Il nous faut constater que depuis la fin de la Marche en l’an 2000 nous n’avons pas réussi à assurer une stabilité financière au secrétariat international et au travail des comités. Diverses raisons expliquent cette situation. Le choix de ne pas conserver le poste d’agente de financement après les actions de 2000 a été âprement ressenti. Nous n’avons pas réussi à convaincre aucun bailleur de fonds de nous accorder des fonds récurrents. Les bailleurs de fonds du Québec et du Canada auxquels nous avons fait amplement appel pour les actions de l’an 2000 n’ont pas réitéré leur soutien parce que les programmes étaient terminés ou nous avions déjà bénéficié du maximum qu’ils pouvaient donner. En 2001, nous avons négligé de mettre sur pied un groupe de travail sur le financement. Cette responsabilité a été concentrée au Secrétariat malgré les ressources réduites. Bref, nous devons constater que nous avons énormément de travail à faire pour reprendre cette situation en main. Nous devons repartir de la rencontre en Inde avec une compréhension commune et un engagement à travailler pour financer notre plan d’action vers 2005.
Enracinement de la Marche
Les travaux de la Marche mondiale des femmes sont tournés vers une préoccupation constante qui est celle des communications et de l’enracinement à la base. Nous continuons de travailler avec les coordinations nationales ou régionales créées dans le cadre de la Marche pour élaborer les suites de la Marche mondiale. Elles étaient au nombre de 114 à la fin de l’année 2000. Depuis ce temps, nous constatons que nous avons des contacts plus réguliers avec des coordinations d’une cinquantaine de pays. Pour les 50 autres qui étaient actives en l’an 2000, on peut supposer qu’elles sont en dormance mais pourront se mobiliser de nouveau à partir du moment où nous aurons un plan d’actions plus concret à leur proposer. Il ne faut cependant pas négliger le besoin de reprendre les contacts avec tous ces pays et d’accroître le nombre de groupes participants.
Il y a présentement des coordinations régionales de la Marche mondiale des femmes qui se consolident en Europe, en Afrique centrale (région des Grands Lacs) et dans les Amériques. En Asie du Sud, des discussions sont en cours pour l’établissement d’une coordination régionale. Ce travail est très important pour s’assurer que la Marche mondiale des femmes soit le reflet d’une réelle mobilisation des femmes de chacune des régions du monde dans cette quête de l’égalité et de la solidarité sociale.
En guise de conclusion
Ce rapport n’est qu’un survol des activités que nous avons réalisées depuis 2001. Il ne rend pas compte de la richesse de nos échanges, de nos apprentissages, de ce que les coordinations nationales ont réalisé, des ressources humaines déployées. Nous pouvons tout de même constater que cette première période de consolidation de notre réseau a été ardue. Lors de notre 4e rencontre internationale, nous devrons oser aller plus loin dans l’analyse de nos difficultés et trouver des réponses. La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons compter sur l’enthousiasme de centaines et de milliers de femmes à l’idée de construire à nouveau une action d’envergure mondiale pour 2005. Les femmes veulent passer à l’action, veulent tisser des liens de solidarité concrets plus fort que jamais. Nous en avons bien besoin, le monde aussi.
Last modified 2006-03-23 03:07 PM
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