La Marche des femmes est devenue une partenaire incontournable des mouvements sociaux luttant contre la mondialisation actuelle. Le Mouvement des sans terre, le Cri des exclus, les coordinations de sans papiers, les groupes prônant l'intégration des femmes immigrantes ont travaillé et manifesté, aux États-Unis et en Europe, avec la Marche mondiale des femmes.
Photo ci-contre : Porter la parole féministe dans le concert contre la mondialisation néo-libérale. Ici, la marche au Forum social mondial de Porto Alegre en 2002
Dès décembre 1999, des femmes de la Marche manifestaient à Seattle lors des négociations de l'Organisation Mondiale du Commerce. En juin 2000, dans le cadre du Sommet alternatif au Sommet social de Genève organisé par l'ONU (Copenhague +5), elles ont organisé un atelier sur les effets de la mondialisation néo-libérale sur les femmes.
Dans la manifestation qui se tint à cette occasion dans les rues de Genève, elles arboraient des pancartes : « Contre la mondialisation néo-libérale et sexiste ».
Marche contre la Zone de libre échange des Amériques dans le cadre du Forum social mondial de Porto Alegre en 2002 |
La Marche a aussi participé au Sommet des peuples des Amériques à Québec (Canada) en avril 2001 et au Forum social mondial à Porto Alegre (Brésil) en janvier 2001 et en février 2002. Pour cette seconde rencontre, les femmes ont organisé un débat sur : « Une alternative féministe pour un autre monde » et une Conférence sur les violences envers les femmes.
En 2003, elle compte mettre sur pied un Tribunal international sur la violence envers les femmes et prépare une déclaration des mouvements sociaux contre les violences envers les femmes.
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En 2001, lors de la rencontre du G8 (huit pays les plus industrialisés de la planète) à Gênes (Italie), les Italiennes étaient très présentes. Elles étaient aussi en tête, en novembre 2001, de la manifestation clôturant le forum social qui s'est tenu à Rome autour de la lutte contre le militarisme, la guerre économique et sociale
« non pas parce que nous en sommes les premières victimes, mais parce que nous avons prouvé - et continuons de prouver - que nous sommes parmi les principales actrices du changement à construire un monde différent », note l'une d'elles.
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