Solidarité avec les camarades activistes en Turquie !
08-06-2009
Sont toujours emprisonné-e-s en Turquie 15 des 35 activistes (parmi lesquel-le-s des militant-e-s de la Marche Mondiale des Femmes et des syndicalistes) arrêté-e-s le 28 mai par les forces de la securité turque.
L'opération a inclus l'invasion des bureaux de la Confédération des Syndicats des Employés Publics (KESK) et du Syndicat des Professeurs Egitim Sem, affiliés à la KESK, ainsi que la saisie de documents de travail de divers mouvements sociaux.
Le processus légal se poursuit de manière confidentielle : il n'y a pas d'accusation formelle et les accusé-e-s ne savent pas pourquoi elles/ils ont été emprisonné-e-s.
Parmi les personnes encore en prison, se trouvent deux membres de la MMF: Elif Akgul, ex-secrétaire des femmes du syndicat des professeur-e-s, et Yuskel Mutlu, professeure retraitée, membre de l'Association des Droits Humains et de l'Assemblée turque pour la Paix.
Diverses organisations à travers le monde ont déjà manifesté leur indignation face à ces emprisonnements, perçus comme une tentative supplémentaire de criminaliser les mouvements sociaux.
La Marche Mondiale des Femmes prend publiquement position pour dénoncer cette évidente violation des droits humains et demander :
- la libération immédiate de toutes les prisonnières et tous les prisonniers
- la fin de la répression des mouvements d'opposition, et ce y compris des mouvements de femmes, des syndicats et des associations des droits humains.
Toutes les Coordinations Nationales, les groupes participants et les mouvements alliés sont invités à envoyer/délivrer en leur nom, aux consulats et aux ambassades turques de leur pays, pendant la semaine du 8 au 12 juin, des lettres condamnant la détention illégale des activistes, et à envoyer en parallèle un fax aux élu-e-s. Cliquez pour trouver ses contacts, un modèle de lettre en anglais pouvant être envoyé, la liste des personnes encore en prison et des autres informations fournies par la CN de Turquie.
L'opération a inclus l'invasion des bureaux de la Confédération des Syndicats des Employés Publics (KESK) et du Syndicat des Professeurs Egitim Sem, affiliés à la KESK, ainsi que la saisie de documents de travail de divers mouvements sociaux.
Le processus légal se poursuit de manière confidentielle : il n'y a pas d'accusation formelle et les accusé-e-s ne savent pas pourquoi elles/ils ont été emprisonné-e-s.
Parmi les personnes encore en prison, se trouvent deux membres de la MMF: Elif Akgul, ex-secrétaire des femmes du syndicat des professeur-e-s, et Yuskel Mutlu, professeure retraitée, membre de l'Association des Droits Humains et de l'Assemblée turque pour la Paix.
Diverses organisations à travers le monde ont déjà manifesté leur indignation face à ces emprisonnements, perçus comme une tentative supplémentaire de criminaliser les mouvements sociaux.
La Marche Mondiale des Femmes prend publiquement position pour dénoncer cette évidente violation des droits humains et demander :
- la libération immédiate de toutes les prisonnières et tous les prisonniers
- la fin de la répression des mouvements d'opposition, et ce y compris des mouvements de femmes, des syndicats et des associations des droits humains.
Toutes les Coordinations Nationales, les groupes participants et les mouvements alliés sont invités à envoyer/délivrer en leur nom, aux consulats et aux ambassades turques de leur pays, pendant la semaine du 8 au 12 juin, des lettres condamnant la détention illégale des activistes, et à envoyer en parallèle un fax aux élu-e-s. Cliquez pour trouver ses contacts, un modèle de lettre en anglais pouvant être envoyé, la liste des personnes encore en prison et des autres informations fournies par la CN de Turquie.