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Relais en Grèce contre le trafic et pour les droits des migrantEs

18-05-2005
By Sissy Vovou


Du réseau grec de la MMF, nous avons organisé notre participation à Istanbul (Turquie) et Brindisi (Italie) et avons organisé trois activités publiques : une à Thessalonique le 12 mai, deux à Patras les 12 et 13 mai.

Nous étions seulement trois femmes à aller à Istanbul, mais les activités étaient vraiment grandes. Le 9 mai, des discussions ont été tenues, comme les Turques l’ont probablement mentionné.

Le 10 mai, les femmes turques avaient organisé une agréable excursion en bateau autour d'une petite île à l'entrée du Bosphore, où la fille de l'empereur Vysas avait été enfermée pour sa « protection » il y a 1 000 ans. La légende raconte que quand la fille naquit, sa mère eut le rêve que sa fille mourrait d'une morsure de serpent quand elle serait plus vieille. Son père décida donc de la protéger en l'emprisonnant dans une petite tour qu'il construisit pour elle au milieu de la mer. Cette tour est de plus située là où les deux continents, l'Asie et l'Europe, se rencontrent. Puis, le temps vint où le serpent fut envoyé à la jeune fille dans un panier de raisins ou de pommes, mis là par un sorcier. Le serpent mordit la fille, qui en mourut et la prophétie se réalisa donc.

Ainsi, l'emprisonnement de la fille est le symbole de l'emprisonnement des femmes et nous sommes donc allées là sur de petits bateaux, pour jeter des fleurs dans la mer autour. À 15 heures, il y a eu une grande manifestation, plus de 1 500 femmes, très vivantes, enthousiastes et colorées, ont montré à quel point nos consoeurs féministes turques sont fortes.

Ensuite, nous avons fini par des discours, sur les droits des femmes et l’anti-nationalisme, sur des actions et idées antimilitaristes, exprimées tant par elles et nous. Il y avait aussi des femmes de Chypre et d’Azerbaïdjan. Les femmes turques provenaient majoritairement de syndicats, de maisons populaires et d’organisations de femmes de plusieurs villes. La présence policière n’était pas massive, mais nous avons appris la présence de police secrète.

ÉVÉNEMENT À LA FRONTIÈRE

Le 12 mai, 45 femmes turques sont venues à Thessalonique, ce qui a été un grand plaisir et un grand honneur pour nous. Malgré le fait que la pluie a ruiné nos plans pour une réunion publique, nous avons réussi à tenir une manifestation massive l'après-midi ; il y avait environ 400 femmes et quelques hommes lors d’un rassemblement public à 19 heures au « Labour Center » de la ville.


À cette réunion, une consoeur canadienne a présenté la Charte, après une introduction de Sonia Mitralia. Sevgi Göyce de KESK, (syndicat du secteur public) a ensuite parlé de la Charte et de la lutte des femmes en Turquie. Une syndicaliste grecque, Despoina Charalambidou, a suivi et a parlé de la relocalisation d'usines dans les pays au nord de la Grèce et du chômage ainsi causé en Grèce. Elle a aussi parlé de la surexploitation, en Bulgarie et dans d'autres pays. Ces usines sont principalement du secteur du vêtement et emploient surtout des femmes.

Par la suite, un groupe de femmes de Thessalonique ont parlé de la violence familiale, puis une femme turque a abordé le même sujet, tandis que d'autres femmes grecques et turques ont parlé et sont intervenues.

C'était une merveilleuse réunion de solidarité féminine et un événement unique pour la ville, d’autant plus que l'amitié gréco-turque, exprimée en termes d'activités pratiques, est quelque chose de très rare tant en Grèce qu’en Turquie. On nous dit ennemies, nous répondons que nous pratiquons l'amitié des peuples entre les deux pays. La soirée a fini avec un banquet et une petite célébration et les consoeurs ont quitté à 23 heures pour une longue route de retour de 12 heures.


PATRAS CONTRE LE TRAFIC

Patras est une ville avec un port qui unit la Grèce et l'Italie par la voie maritime. Beaucoup d'immigrants partent de là illégalement pour l'Europe, plusieurs trafics ont lieu entre les ports de Patras et les ports italiens. Le 12 mai, il y a eu une rencontre publique avec plus de 50 femmes, où elles ont montré un film sur le trafic, distribué des centaines de brochures et fait une marche de nuit dans la ville, éclairées par des torches.

Dans cette ville, il y avait beaucoup de solidarité envers une femme ukrainienne victime de trafic qui a osé dénoncer les pratiques des trafiquants et était en procès contre eux. Des centaines de femmes et d’hommes ont rejoint la jeune femme en cour et quand la décision injuste a été proclamée, il y a eu une protestation avec une occupation de la salle d’audiences et une manifestation spontanée dans la ville.

Le jour suivant, au port de Patras, 32 personnes (surtout des femmes) sont parties pour Brindisi pour se joindre aux activités de nos consoeurs là-bas. Avant le départ, nous avons eu un événement théâtral sur l’immigration, présenté par un groupe de cinq femmes. Nous avons eu en Grèce beaucoup d'attention en faisant de la publicité dans la presse et les médias électroniques.

À Brindisi, nous avons été accueillies le matin par nos consoeurs, avec des bannières et des slogans, alors que nous étions encore dans le bateau qui s'approchait de la côte. Il y a eu un forum jusqu'à 13h30 et à 17 heures, une manifestation très animée, d'environ 200 femmes. En soirée, il y a eu une autre rencontre publique avec des discours et un groupe musical ethnique de qualité nous a fait célébrer jusqu'à 23 heures.




Le relais à Chypre









Last modified 2005-06-28 04:30 AM
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