La violence envers les femmes – Le Rapport sur 2004 de l’Ambassade des Etats Unis à Bucarest
La violence envers les femmes – Le Rapport sur 2004 de l’Ambassade des Etats Unis à Bucarest
par Albinita LAZAR
Le
Rapport sur 2004 de l’Ambassade des Etats Unis à Bucarest constate que
la violence envers les femmes, y compris le viol, reste un problème
sérieux en Roumanie. Les groupes actifs dans le domaine des droits
humains et les groupes des femmes ont rapporté que la violence
domestique est un aspect courant de la vie. Un sondage de l’ONU en 2002
montre que 45% des femmes ont été agressées verbalement, 30%
physiquement et 7% sexuellement.
Si
la loi permet l’intervention de la police dans le cas de violence
domestique, il n’y a pas une loi spécifique pour permettre
l’intervention de la police dans le cas d’abus conjugal ou de viol.
L’approche des cas de viol est difficile, parce que il est nécessaire
d'obtenir un certificat médical et un témoin, et l’agresseur peut
éviter d'encourir une peine en épousant la victime. En juin 2003, le
gouvernement roumain a transféré la responsabilité pour le contrôle de
la violence domestique du Ministère de la Santé au Ministère du
Travail, de la Solidarité Sociale et de la Famille. Au mois de janvier
2004, l'Agence Nationale pour la Protection de la Famille, qui est
subordonnée au Ministère du Travail, a été rendues compétente les cas
de violence domestique. La loi prévoit les mêmes peines pour viol et
abus sexuel, quel que soit le sexe de la victime; pourtant,
l’application des regles n’est pas très bien définie.
La
Constitution roumaine garantit aux femmes et aux hommes les mêmes
droits et pourtant, le gouvernement n’a pas appliqué cette
règlementation et les autorites n’ont pas dirigé leur attention ni
octroyé des resources pour les femmes, même si la loi interdit tout
discrimination de genre, y compris le harcèlement sexuel. En même
temps, les femmes ont peu de ressources pour résoudre le harcèlement
économique dont elles sont victimes.
Last modified 2005-08-17 11:43 AM