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avril 2002 - Éliminer la pauvreté à tous les stades

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Sommaire
Préface
Du pain, des roses et des pas
Revendications
Actions pour révolutionner le monde
Expressions pour construire les solidarités
Portraits d'ici et d'ailleurs
2001 une marche à suivre
Sources

Accès aux besoins sociaux
et économiques de base

Travailler décemment,
une revendication générale

Travail domestique, travail salarié, travail indépendant… quel que soit le type de travail effectué, les femmes demandent la reconnaissance de leur travail, de leurs compétences, et surtout l'égalité de rémunération avec les hommes. Égalité et équité salariales sont quasiment une constante dans toutes les plates-formes nationales : Bolivie, Canada, Guatemala, Haïti, Inde, Nouvelle-Calédonie, Nouvelle-Zélande, Portugal, Sénégal, Turquie…. S'y ajoute l'égalité de traitement sur les lieux de travail.

La dénonciation du harcèlement sexuel, sa condamnation, des lois le réprimant sont demandées à la Barbade, au Burkina Faso, au Bénin, au Cameroun, en Centrafrique, en Espagne, en France, et de manière générale, dans toute l'Europe, au Ghana, au Luxembourg, au Mali, au Maroc, en Martinique, au Mexique, au Sénégal, au Togo, en Yougoslavie, Roumanie et Ukraine…

Photo ci-dessus : Un travail décent : une exigence, y compris dans les pays industrialisés.

Une autre question, préalable à celle des salaires, est la garantie de l'égalité d'accès au travail. Le travail précaire et à temps partiel est dénoncé en Europe où le chômage touche plus les femmes que les hommes. Les Brésiliennes réclament des politiques publiques afin de faire baisser le chômage des femmes, surtout celui des femmes noires.

« Nous voulons des emplois et des salaires dignes, la journée de 8 heures de travail, la liberté syndicale et de négociation collective, l'implantation de garderies qui soient ouvertes en fonction des horaires de travail, la retraite pour la femme au foyer », synthétisent les Chiliennes.

La reconnaissance du travail domestique est quasi générale. « Cela vaut bien un salaire ! », s'exclame une femme d'un village kanak, en Nouvelle-Calédonie, expliquant à un journaliste, l'ampleur des travaux qu'elle effectue quotidiennement. Pour prouver l'importance de ce travail, les Galiciennes (Espagne) ont décidé, le 10 octobre 2000, de faire la grève des tâches ménagères. Une manière de proclamer, haut et fort, que ces tâches sont indispensables, qu'elles représentent des heures d'activité, heures qui ne sont jamais rémunérées, ni prises en compte dans les statistiques ou les bilans sur la richesse d'un pays.

Plusieurs plates-formes nationales revendiquent la reconnaissance de ce travail (Congo - Kinshasa, Équateur, Mali, Pérou …), les Rwandaises demandant « l'assistance aux femmes dans les travaux » et les Ukrainiennes, le « respect des droits de la femme au niveau du ménage et de la communauté ».

La solution est dans la socialisation des tâches qu'effectuent les femmes, pensent les Brésiliennes et les Colombiennes, qui réclament la création d'équipements publics pour la garde des enfants, des laveries et des cantines.

« Nous ne cherchons pas à mettre en place un matriarcat ou une société dominée par les femmes, nous demandons simplement l'égalité… Ce n'est pas trop demander, me semble-t-il », conclut une Népalaise venue marcher à New York, le 17 octobre 2000.


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Femmes en marche
Regards sur les actions et revendications de la Marche mondiale des femmes
Avril 2002

 
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Last modified 2006-03-23 03:09 PM
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