Rendez-vous le 17 octobre à Ouagadougou, Burkina Faso

Le 16 octobre, à 7h30, nous vous invitons à une conférence de presse au Restaurant Mont Blanc ( rez-de- chausée de la CGP à Koulouba).

Le 17 octobre 2005 à 12 h, nous vous invitons à participer au baptême de la Place de la Paix, au nouveau rond point de Boinsse-yaar, côté nord de l'Archevêché. Cette place est le point final de la marche organisée par les femmes burkinabès qui partiront vers 10h30 du siège de leur organisation, à Wemtenga au secteur 29.

Ce baptême se déroulera en présence de la première dame du pays, Mme Chantal Compaoré et d'une importante délégation internationale.

Des centaines de femmes burkinabès et des pays voisins, ainsi que de plusieurs pays d'autres continents, sont attendues pour cet événement majeur qui clôt un périple long de 6 mois. Entre le 8 mars 2005 et le 17 octobre, des milliers de femmes dans le monde se sont en effet transmis la Charte mondiale des femmes pour l'humanité. Adoptée le 10 décembre 2004, la Charte décrit le monde que les femmes veulent construire, un monde basé sur les valeurs de : liberté, égalité, solidarité, justice, paix.

Tout au long du relais, les femmes ont interpellé les autorités et l'opinion publique sur le contenu de la Charte et confectionné une courtepointe qui symbolise ces valeurs. La courtepointe sera déployée le 17 octobre à Ouagadougou lors de l'inauguration d'une place de la Paix et d'un appel mondial à la paix.

Cet appel sera lancé en présence de la première dame du pays, Mme Chantal Compaoré à l'issue d'une marche dans les rues de Ouagadougou. Après un lâcher de colombes, des femmes venant des régions rurales du Burkina Faso liront les valeurs de la charte dans les langues vernaculaires.

La paix a été particulièrement mise en évidence durant le relais, notamment au Pérou et en Colombie. À Chypre, Chypriotes grecques et turques de la Marche mondiale ont réalisé une action conjointe. En Corée, elles demandent une solution pacifique aux conflits de la région et au Japon, elles s'opposent à la remilitarisation du pays. Au Pakistan, femmes indiennes et pakistanaises ont organisé des séminaires ensemble.

Il y a eu une présentation de la Charte à Ramallah dans les territoires palestiniens. Dans la région des Grands lacs africains (Burundi, Congo, Rwanda), les femmes de la Marche oeuvrent ensemble au sein d'un collectif depuis plusieurs années, au-delà des conflits qui persistent entre leurs pays.

Les femmes ont aussi dénoncé toutes les formes de discriminations qu'elles connaissent sur le plan social, familial, politique, culturel.

À noter que, coïncidant avec la fin du relais à Ouagadougou, dans le monde, des femmes organiseront 1 heure d'actions à midi. Les actions commenceront en Nouvelle-Calédonie, puis suivront le cours des fuseaux horaires pour former une chaîne de 24 heures de solidarité féministe.

Des femmes venant d'Afrique du Sud, du Bénin, de Bolivie, du Brésil, de Cuba, d'Espagne, de France, de Guinée, d'Haïti, de l'Inde, d'Italie, de Jordanie, du Liban, du Mali, du Pakistan, des Pays-Bas, du Pérou, des Philippines, du Québec, du Rwanda, du Sénégal assisteront à la rencontre.

Le texte de la Charte mondiale des femmes pour l'humanité peut être téléchargé à partir de notre site Web : http://www.marchemondiale.org/fr/charte3.html

B>Pour toute information, entrevues, photos, veuillez contacter :

Brigitte Verdière, chargée des communications.

Contact jusqu'au 7 octobre 2005 : 1-514-395-1196 (Montréal, Canada)

Du 11 au 18 octobre 2005: 226 - 76 49 74 53

Marche mondiale des femmes, 110 rue Ste-Thérèse, #203, Montréal, Québec (Canada) H2Y 1E6

info@marchemondiale.org www.marchemondialedesfemmes.org