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Bulletin de liaison - Août 2000

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Bulletin de liaison, Août 2000
Numéro Spécial


  • Les femmes de la planète se mobilisent!
  • Des myriades d’actions
  • En septembre et octobre, faites résonner routes et rues!
  • Le 17 octobre 2000
  • Des pressions tous azimuts
  • Une chaîne de signatures
  • À noter...


  • Bulletin de liaison, Août 2000, Numéro Spécial

    Les femmes de la planète se mobilisent!

    La Marche mondiale des femmes en l’an 2000 est commencée. Déjà plusieurs pays ont organisé des actions importantes. D’autres s’apprêtent à se mobiliser en portant des revendications nationales auprès de leur gouvernement. La campagne de signatures des cartes d’appui va bon train. Les Nations Unies en recevront certainement des millions!

    À ce jour, des groupes de femmes dans 157 pays et territoires participent à la Marche mondiale des femmes contre la pauvreté et la violence faite aux femmes. 101 pays se sont donnés des coordinations nationales et organisent des actions d’envergure. Les médias parlent de la Marche comme d’un événement sans précédent dans le mouvement des femmes à l’échelle planétaire. Nous, femmes du monde, avons bien des raisons d’être très fières de nous.

    Le Secrétaire général des Nations Unies, monsieur Kofi Annan, recevra notre délégation de 200 femmes le 17 octobre prochain à New York. Le Président de la Banque Mondiale, M. James Wolfensohn et le directeur du Fonds monétaire international, M. Horst Köhler nous recevront le 16 octobre à Washington. Le mouvement des femmes devient un acteur de plus en plus incontournable de la scène politique à travers le monde grâce aux luttes de toutes celles qui nous ont précédées et aux actions que nous organisons dans nos localités, nos régions, nos pays ou territoires et dans nos réseaux internationaux.

    Vous avez certainement entendu parler de la session extraordinaire des Nations Unies sur les femmes, plus communément appelée, Beijing+5. Au cours de cette session tenue du 5 au 10 juin, à New York, les femmes ont pu constater à quel point les gouvernements résistent à reconnaître aux femmes une véritable égalité. Ils sont nombreux à s’opposer à des mesures concrètes pour lutter contre la violence et la pauvreté. Cependant, grâce aux pressions des féministes, des gains timides voient le jour. Par exemple, la dénonciation des " crimes d’honneur " ou des mariages forcés. Mais il est long le chemin vers l’égalité et la Marche mondiale des femmes est plus que jamais nécessaire!

    Nous vous encourageons à participer à cette Marche par tous les moyens qui vous sont accessibles. Nous devons déposer aux Nations Unies des millions de signatures en appui aux revendications mondiales de la Marche (cartes d’appui, pétitions, etc.). Tous vos efforts pour recueillir des signatures sont essentiels. En septembre et octobre, des actions locales, régionales ou nationales sont prévues dans de nombreux pays. Vous y serez, nous le savons! Le 15 octobre, une délégation internationale participera à la marche nationale des États-Unis. Cette marche passera devant les bureaux du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Le 17 octobre, des milliers de femmes en provenance des pays participants à la Marche se rassembleront dans les rues de New York pour participer au point culminant du beau projet d’action qu’est la Marche mondiale.

    Nous vous invitons, bien sûr, à vous rendre à New York et à Washington si vous le pouvez. Nous sommes conscientes, cependant, qu’un tel voyage sera impossible pour la très grande majorité des femmes en raison des coûts. C’est pourquoi, nous invitons les femmes de partout à manifester leur solidarité le 17 octobre, non seulement avec celles qui se rendront à New York, mais aussi avec les femmes du monde entier, en posant un geste d’appui, là où elles seront. Ce geste devrait être accessible à toutes les femmes de votre pays et visible par la population. Par exemple, nous pouvons faire du bruit partout en même temps, porter un vêtement distinctif ou un ruban, cesser de travailler durant une heure, etc.

    N’oubliez pas de nous informer sur toutes les actions que vous entreprendrez. Cela nous sera très utile pour faire connaître l’ampleur de la Marche mondiale aux médias et pour les bilans que nous aurons à effectuer après le 17 octobre. Déjà, le 18 octobre, à New York, une rencontre du Comité de liaison international et d'une représentante par pays aura lieu pour un premier retour sur les activités. Par la suite, le Comité de coordination de la Marche mondiale des femmes recueillera les bilans nationaux et organisera au cours de l’année 2001 une rencontre du Comité de liaison international. Cette rencontre complétera la période des bilans et permettra de débattre des suites de la Marche. En effet, de plus en plus de femmes réclament des suites à ce mouvement d’envergure et sont désireuses de continuer à participer à l’immense réseau de solidarité que nous construisons, toutes ensemble, depuis trois ans.

    Bonne chance dans l’organisation de toutes vos activités! Construisons ensemble un monde fondé sur l’égalité, le partage de la richesse, la solidarité sociale, la justice, la liberté et la paix. Les femmes sont au cœur de ce monde nouveau.

    Françoise David, Présidente
    Fédération des femmes du Québec

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    Bulletin de liaison, Août 2000, Numéro Spécial

    Des myriades d’actions

    Depuis son lancement le 8 mars 2000, la Marche mondiale des femmes a engendré de nombreuses actions de mobilisation et d’éducation. Autant dans les villes que les campagnes, dans 157 pays et territoires à travers le monde, les femmes s’unissent dans un geste de solidarité…pour changer le monde !

    Une Marche, des lancements

    Dans plus de cinquante pays, la date du 8 mars, marquant la journée internationale des femmes, a été privilégiée pour lancer les activités de la Marche mondiale des femmes en l’an 2000. De la Sierra Leone à l’Argentine, en passant par la Turquie, le Pakistan, les États-Unis et le Liban, tout a été mis en œuvre pour marquer le départ de cette belle aventure de solidarité.

    Plusieurs pays ont tenu des conférences de presse pour faire connaître aux médias et à la population les objectifs et les actions de la Marche. Cela a été le cas entre autres au Sénégal, en Haïti, en Belgique, en France, en Italie, au Mozambique, en Corée du Sud et en Jordanie. Au Mexique, des conférences ont eu lieu dans 27 États du pays. Au lancement de Montréal (Québec, Canada), des femmes engagées dans la Marche en Zambie, au Pérou, en Corée, en France, en Roumanie, en Jordanie, au Canada et au Mozambique ont pris la parole et ainsi illustré le caractère mondial de la Marche, et la diversité des revendications.

    Ailleurs, les femmes ont organisé des marches ! Au Ghana, une marche s’est déroulée sous le thème : " Femmes unies pour la paix et contre le VIH-Sida ". Au Chili, les femmes ont défilé accompagnées de chars allégoriques illustrant les thèmes de la pauvreté, la violence et la citoyenneté. Dans toutes les grandes villes de l’Inde, des dizaines de milliers de femmes ont marché sous la bannière de la Marche mondiale des femmes. Des marches de lancement ont également eu lieu au Pérou, en Turquie, au Népal, au Bangladesh, au Salvador et en Colombie. À Genève (Suisse), les représentantes de 20 pays d’Europe étaient présentes lors du lancement européen de la Marche. Aux Philippines, 800 femmes en noir ont marché pour protester contre la mort de milliers de femmes philippines victimes de violence. Enfin, le 12 mars, à Rabat au Maroc, plusieurs centaines de milliers de personnes ont manifesté sous le thème : " Nous partageons la terre, partageons ses biens ".

    D’autres actions symboliques et rassemblements ont servi de rampe de lancement à la Marche mondiale des femmes. Au Congo Brazzaville, au Nigéria et au Nicaragua, les revendications nationales ont été portées devant le parlement de chacun des pays. Au Brésil, des femmes ont participé à une manifestation organisée par les travailleuses rurales (à Porto Alegre) pendant que d'autres ont manifesté à Sao Paulo devant l’édifice de la Bourse. Des femmes ont frappé sur des casseroles pour dénoncer la pauvreté, la violence et les inégalités. En République démocratique du Congo, les femmes ont décrété le 8 mars " journée sans femme ". Elles sont restées chez elles pour pleurer leurs proches morts durant les guerres, ainsi que leurs droits bafoués.

    Elles ont marché !

    Depuis son lancement, les réseaux de solidarité engendrés par la Marche mondiale des femmes se sont solidifiés. Les actions continuent afin de faire entendre la voix des femmes dans différents pays du monde. Les médias couvrent ces événements et la Marche devient de plus en plus connue.

    Des marches nationales se sont déroulées au Niger (12 mai) et en République Centrafricaine (19 mai), où le Premier ministre du pays a déclaré son soutien total à la Marche mondiale des femmes. Pour sa part, le Président du Burkina Faso a annoncé, devant 10 000 femmes assemblées (le 6 mai), la mise sur pied d’un forum national où seront discutés des moyens visant à satisfaire les revendications des femmes. Suite à un article à l’humour douteux, paru en avril dans l’édition roumaine du magazine Playboy, des groupes de femmes ont, au nom de la Marche mondiale, exprimé leur mécontentement. Elles ont obtenu une rétractation publique de l’éditeur. Ce dernier s’est engagé à faire de la sensibilisation sur la violence faite aux femmes dans les pages de son magazine.

    Le 4 juin, partout au Québec, on a commémoré le 5e anniversaire de la marche Du Pain et des roses. Le 14 juin, des manifestations se sont déroulées dans toutes les régions de la Suisse. Le 17 juin, 10 000 personnes ont marché à Paris (France). La manifestation s’est terminée par un grand spectacle. En Colombie, une délégation de 700 femmes a participé aux négociations entre le gouvernement et la guérilla, pour rétablir la paix dans le pays.

    Au Japon, une action nationale est prévue à Kanagawa à la fin juillet lors de la Réunion du G8. Le 31 juillet, pour la Journée panafricaine des femmes, des marches auront eu lieu au Cameroun, au Mali et en République démocratique du Congo. En août, les femmes manifesteront à Brasilia (Brésil), lors de la Marcha das Margaridas, organisée par les travailleuses rurales. Un rassemblement devrait aussi se tenir en Colombie, à Florencia où se sont déroulées les négociations de paix. Des marches sont également prévues en août au Bénin et en Guinée.

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    Bulletin de liaison, Août 2000, Numéro Spécial

    En septembre et octobre, faites résonner routes et rues !

    Partout dans le monde, les prochains mois seront remplis d’action. En septembre, les femmes feront entendre leur voix dans plusieurs pays. Au Honduras, les femmes de l'Amérique centrale se mobiliseront face à la Banque centro-américaine d’intégration économique. Une marche nationale se tiendra en septembre à Cotonou, Bénin. Aussi en septembre, en Inde et au Japon, les femmes remettront leurs revendications nationales aux différents responsables régionaux. Il en sera de même au Népal. Les Croates demanderont à leur gouvernement de faire de ce 22 septembre une journée contre la violence, en commémoration au massacre de trois femmes dans une salle d'audience. Dans plusieurs pays du monde arabe des marches se tiendront le 24 septembre. Le 29 septembre, des délégations de femmes venues de plusieurs régions d’Haïti, se retrouveront à Port-au-Prince. Le 30, les Italiennes seront dans les rues de Rome.

    En octobre, l’agenda est encore plus chargé : au cours des dix premiers jours, il y aura des manifestations au Mozambique, au Sénégal, au Salvador, en Equateur et en Bolivie. En Australie, le 7 octobre, se tiendront plusieurs festivals de la chanson et de la danse des femmes. Les femmes de Galice (Espagne) feront du 10 octobre une journée de grève du travail et des tâches domestiques. Les Pakistanaises tiendront une conférence nationale sur la violence faite aux femmes et sur la pauvreté. Les 11 et 12 octobre, les Laotiennes organiseront un séminaire sur les questions de genre dans la société laotienne.

    Les Européennes se mettront en route au début octobre vers Bruxelles (Belgique) où aura lieu une Marche européenne le 14 octobre. Dans la semaine précédant le 17 octobre, les Québécoises marcheront dans toutes les régions du Québec et organiseront un grand rassemblement à Montréal. Les mexicaines organiseront pour leur part des marches à relais partant de Chiapas et ailleurs au pays qui les mèneront à Dallas aux États-Unis et de là à New York. Le dimanche 15 octobre sera pour de nombreuses femmes du monde jour de retrouvailles et de protestation. Tandis qu’à Washington des femmes des États-Unis et du monde entier se rassembleront, au Burundi, une marche se déroulera dans la cadre de la Journée de la femme rurale. Les femmes marcheront aussi le 15 octobre à Hong Kong, au Pérou et au Canada.

    Enfin, c’est le 17 octobre même, que plusieurs pays ont choisi comme point culminant de leurs activités. En Côte d’Ivoire, au Congo Brazzaville, au Rwanda, au Brésil, en Martinique, aux îles Rodrigues, il y aura des marches non seulement dans la capitale mais aussi dans plusieurs villes de province et dans les villages. Les femmes du Bangladesh formeront une chaîne humaine devant les locaux du PNUD et de la Banque Mondiale à Dhaka, pour protester contre la violence.

    Ateliers, rencontres, discussions, manifestations, articles dans la presse locale, interventions dans des débats, on le voit, les moyens sont multiples. Concours de chants, de création d'affiches, de poèmes et de dessins servent à sensibiliser les femmes sur les revendications de la Marche mondiale des femmes. C'est la diversité et la multiplication de toutes ces activités et actions qui font que la Marche fait des gains!

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    Bulletin de liaison, Août 2000, Numéro Spécial

    Le 17 octobre 2000

    Le 17 octobre, jour où les femmes qui le peuvent se rassembleront à New York et où la délégation politique internationale rencontrera le Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, le monde entier résonnera de la voix des femmes impliquées dans la Marche mondiale des femmes. Celles qui seront à New York et à Washington seront finalement peu nombreuses comparativement au nombre de femmes qui auront été mobilisées de par le monde, dans 157 pays et territoires, et qui poseront, ensemble mais à distance, un geste de solidarité féministe avec et envers les femmes de partout ! Quel que soit le lieu où vous vous trouvez, quel que soit votre nombre, quelle que soit votre situation (à l’intérieur, à l’extérieur de chez-vous, occupées par un travail, des loisirs, des tâches quotidiennes…) vous pouvez donc, vous aussi, à votre manière, participer à la Marche. Quel que soit le moyen que vous choisirez, l’action que vous privilégierez, le 17 octobre consacrez une heure à la Marche mondiale des femmes !

    Le 17 octobre, les membres de la délégation politique internationale de la Marche mondiale seront donc vos porte-parole à New York. Selon le consensus établi par le Comité de liaison en novembre 1999, cette délégation comprendra les membres du Comité de liaison international, des membres du Comité de coordination de la Marche, une représentante par pays participant (157 en ce moment), choisie par la coordination nationale pour la Marche du pays, et des représentantes de femmes venant de pays en situation de conflits particulièrement criants.

    Soyez des nôtres!

    Pour celles qui peuvent assister au Rassemblement mondial à New York le 17 octobre – et vous y êtes, bien entendu, toutes invitées -, rendez-vous à 11h00 au Parc Dag Hammarskjöld (47ème rue et 1ière avenue). Pour celles qui comptent se rendre aussi à Washington le 15 octobre, le rendez-vous est fixé aux coins de la Pennsylvania Avenue et de la 13ème Rue nord-ouest à 11h. Cette marche des femmes des États-Unis marquera un arrêt devant la Banque mondiale et le Fonds monétaire international où les participantes internationales occuperont une place particulière. Un cahier de voyage est disponible pour celles qui entreprendront le voyage aux États-Unis.

    Ce que l’on veut

    La Marche mondiale des femmes a une plate-forme mondiale de 17 revendications. Elle exige de l’ONU et de ses États membres des mesures concrètes pour :

  • Éliminer la pauvreté et assurer un partage équitable de la richesse mondiale entre les riches et les pauvres, les hommes et les femmes ;

  • Éliminer la violence faite aux femmes et assurer l’égalité entre les femmes et les hommes.

    De plus, nous voulons:

  • stimuler un vaste mouvement de solidarité des groupes de femmes de la base de façon à ce que la Marche constitue un geste d'affirmation des femmes du monde;

  • promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes;

  • amener les gouvernements, décideurs et membres de la société civile à soutenir et à effectuer les changements qui s'imposent pour améliorer les conditions et la qualité de vie des femmes du monde;

  • marquer l'entrée dans le nouveau millénaire et montrer la détermination des femmes, d'hier et d'aujourd'hui à changer le monde.

    Les valeurs qui guident la Marche

  • Le leadership de l’organisation est entre les mains des femmes;

  • Toutes les régions du monde partagent le leadership de l’action;

  • Les groupes participants doivent adhérer aux objectifs et au plan d’action global de la Marche mais demeurent autonomes en ce qui a trait à l’organisation des actions dans leurs pays;

  • Nous reconnaissons, respectons et valorisons la diversité du mouvement des femmes;

  • La Marche mondiale est une action pacifiste.
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    Bulletin de liaison, Août 2000, Numéro Spécial

    Des pressions tous azimuts

    Outre les revendications mondiales de la Marche, des plates-formes nationales de revendications ont été élaborées dans plusieurs pays participants. Celles-ci s’enracinent dans les réalités et préoccupations spécifiques des femmes de ces pays.

    Les pressions politiques sont privilégiées dans différents pays pour faire adopter et avancer les revendications de la Marche. En plusieurs endroits, les revendications nationales ont été ou seront déposées devant le parlement du pays. Des campagnes de lobby sont également mises sur pied dans plusieurs pays pour exercer des pressions sur les décideurs et les gouvernements. Certains groupes dirigent plutôt leurs revendications nationales et régionales vers des institutions internationales comme le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale, les bureaux régionaux de l’ONU ou l’Organisation mondiale du Commerce (OMC).

    Des fiches pour agir

    Le Comité de stratégie de la Marche mondiale des femmes a élaboré des fiches-actions qui portent sur quelques revendications mondiales identifiées comme étant susceptibles de déboucher sur des gains concrets et à court terme. Complémentaires du cahier de revendications, les fiches sont un outil d’éducation populaire et d'action. Elles cherchent à rattacher nos revendications mondiales avec les stratégies nationales et à renforcer les liens de solidarité pour que toutes ensembles, et avec nos réseaux alliés, nous agissions pour obtenir des avancées concrètes dans le court terme comme dans le long terme.

    Ces fiches-actions sont disponibles pour les groupes participants à l'adresse suivante du site web de la Marche:
    http://www.marchemondiale.org/fr/revendications.html

    Les fiches concernant les revendications visant l’élimination de la pauvreté portent sur :

  • les normes du travail, particulièrement dans les zones franches

  • l’adoption de la taxe Tobin et la fin des paradis fiscaux et du secret bancaire

  • l’investissement du 0,7 % du produit national brut des pays riches dans l’aide aux pays en voie de développement

  • la fin des programmes d’ajustement structurel

  • l’annulation de la dette des pays du Tiers- Monde

    Les fiches sur les revendications en lien avec la violence faite aux femmes indiquent quels instruments internationaux les pays ont ratifiés, à savoir :

  • le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966

  • le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels de 1966

  • la Convention sur toute forme de discrimination à l’égard des femmes de 1979

  • la Convention sur les droits de l’enfant de 1989

  • la Convention sur les mines anti-personnelles de 1997

  • la Cour criminelle internationale adoptée par la Convention de Rome de 1998

    Les revendications mondiales V-10 et V-11 concernant l’orientation sexuelle ont reçu l'appui d'une majorité des femmes présentes à la Rencontre internationale préparatoire d’Octobre 1998 dans la mesure où il a été proposé qu'elles fassent l'objet d'une adoption par pays. Certaines déléguées n'étaient pas en mesure de s'engager à les défendre publiquement dans leurs pays. Ces revendications demeurent partie intégrante du projet de la Marche mondiale des femmes en l'an 2000. En date du 18 juillet 2000, des coordinations nationales de la Marche dans 18 pays nous ont signifié leur appui à ces revendications. De plus des groupes de femmes venant de 37 pays nous ont indiqué qu'elles soutiennent ces revendications.

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    Bulletin de liaison, Août 2000, Numéro Spécial

    Une chaîne de signatures

    Selon nos premières estimations, en date de la mi-juillet, nous avions déjà recueilli près d'un million de signatures! Ce n'est qu'une partie de l’ensemble des signatures qu’il nous faut à présent rassembler et qui seront déposées devant l'ONU à New York le 17 octobre. La campagne est bien engagée!

    Vous pouvez exprimer vos " 2000 bonnes raisons de marcher " en signant la carte d’appui aux revendications mondiales de la Marche mondiale des femmes. Signez et faites signer ! Vous êtes d’abord invitées à signer la carte ou pétition produite dans votre pays. Si vous disposez d’un courrier électronique, pourquoi ne pas lancer une chaîne de signatures à travers le Web ? Rédigez un court message à vos amies et amis, incluant l’adresse de la page électronique sur laquelle elles et ils peuvent signer en ligne et demandez-leur de renvoyer ce message à leurs amies et amis, qui eux-mêmes l’enverront à leur tour… Vous connaissez le principe. Une chaîne rapide et efficace peut ainsi se créer. Notez bien que les signatures que nous enregistrerons via le site Internet seront répertoriées comme venant de votre pays.

    Nous avons commencé le décompte… et le temps court ! Pour pouvoir prendre les signatures en compte le 17 octobre, vous devez faire parvenir vos signatures à votre coordination nationale le plus tôt possible. Cette dernière les acheminera à New York. Pour les groupes participants dans les pays où il n’y a pas de coordination, veuillez faire parvenir vos signatures, comptabilisées et identifiées à votre pays, au plus tard le 2 octobre 2000 directement à New York (Riverdale Station, PO BOX 1206, Bronx, New York 10471, USA). N’oubliez pas que notre objectif est de recueillir au moins 10 millions de signatures à travers le monde! Chaque signature est une voix qui, jointe aux millions d’autres à travers le monde, constituera un instrument de pression politique incontournable.

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    Last modified 2006-03-23 03:08 PM
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